Les achats de chambres de services ou de murs de boutiques enregistrent de fortes baisses, constatent les notaires franciliens. Paris recherche désespérement des investisseurs.
Les investisseurs dans la pierre parisienne sont de plus en plus frileux, c’est en tout cas le constat établi par les notaires franciliens. Cette désaffection se lit dans la forte baisse de la proportion des achats de chambres de services et des murs de boutiques lors des transactions immobilières signées dans la région.
Les ventes de chambres de services s'écroulent
Le décalage est impressionnant : 1 540 chambres et 3 300 boutiques ont changé de mains au cours des trois premiers mois de l’année en Ile-de-France, contre respectivement 2 322 et 5 168 en moyenne à la même période au cours des années 1999-2007.
Cette longue période constitue la référence pour les notaires parce qu’elle se caractérise par un nombre élevé de transactions. Les baisses atteignent donc 34 % (chambres de services) et 36 % (boutiques). Le repli est de 55 % pour les immeubles entiers, avec 170 ventes en 2014 contre 380 au cours de la période de référence.
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