Paris : les locations Airbnb en baisse de 11 % !

Vincent Cuzon 30 déc 2017
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Limitation du nombre de nuitées, enregistrement obligatoire… Pour lutter contre l’explosion du nombre des locations type Airbnb, Paris a mis en place des nouvelles règles, qui semblent porter leurs fruits. Le nombre d’annonces est en chute libre fin 2017.

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Paris : les locations Airbnb en baisse de 11 % !
Depuis le 1er novembre, une procédure d'enregistrement est obligatoire à Paris. © Jean-Paul Comparin
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Airbnb : le phénomène ralenti à Paris

A Paris, le nombre d'annonces de meublés touristiques est en forte baisse en cette fin d’année : - 11,8 % chez Airbnb et - 20 % chez Booking. Cela serait le résultat de la politique menée par la mairie, qui souhaite limiter l'expansion du phénomène dans la capitale. En effet, au cours des derniers mois, la ville a limité les locations saisonnières à 120 jours par an, a multiplié les contrôles et a mis en place, depuis le 1er novembre, une procédure d'enregistrement obligatoire pour les loueurs. De plus, ces derniers doivent désormais payer la taxe de séjour. Ian Brossat, adjoint (PCF) à la mairie de Paris en charge du logement, affirme que « depuis septembre, on observe une baisse du nombre des annonces sur les plates-formes ». Il ajoute que les propriétaires « ont retiré leur annonce […] pour se mettre en conformité avec la loi ». A noter que le même phénomène est constaté dans les autres villes qui ont régulé les locations des meublés touristiques.

https://twitter.com/IanBrossat/status/945706912611557376

Des règles trop strictes pour les loueurs de meublés touristiques ?

La plate-forme Airbnb préfère minimiser l'impact de la nouvelle réglementation sur ses activités. Selon la société, ces règles ne concernent pas l'immense majorité des loueurs. « Le profil des gens qui louent plus de 120 jours par an ne constitue pas le gros des troupes. Plus de 90 % de nos hôtes sont des particuliers qui louent en moyenne une trentaine de nuitées par an », affirme un porte-parole du site, dans un entretien accordé au Parisien. De son côté, Vanessa Heydorff, directrice de Booking France, Espagne et Portugal, déclare que « les propriétaires se désinscrivent soit parce qu’ils ne peuvent pas obtenir de numéro d’enregistrement ou bien parce qu’ils dépassent le plafond de nuitées autorisé ou enfin parce qu’ils louent en meublé touristique leur résidence secondaire et qu’ils ne souhaitent pas effectuer un changement d’usage avec compensation ».

Bon à savoir

A Paris, en cas de non respect de la réglementation en vigueur, l'amende peut atteindre les 50 000 euros par appartement.

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