Selon l’enquête de l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap), les loyers parisiens ont progressé d’à peine 1,2 % en 2016 : une hausse contenue notamment grâce à l'encadrement des loyers.
Une hausse des loyers parisiens similaire aux années précédentes
A Paris, la hausse des loyers est restée contenue en 2016, grâce à la réglementation mise en place par l’Etat, selon l’enquête annuelle de l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap). Ainsi, l'an dernier, le « saut à la relocation » ou hausse moyenne du loyer entre l'ancien et le nouvel occupant du logement, a été de « seulement » 1,2 %. Une évolution équivalente à celle de 2015 (1 %), d’après les premières estimations de l'enquête (les résultats définitifs seront publiés en juin). Dans la capitale, les relocations se sont conclues en moyenne à 24,90 € le m² en 2016, contre 24,80 € le m² en 2015 et 19,40 € le m² dans l'ensemble de l'agglomération parisienne : un niveau stable sur un an. Pour l’Olap, cela « confirme la décélération très nette constatée depuis 2014, mais illustre aussi la persistance de la tension » sur le marché locatif parisien, en dépit des « mesures réglementaires d'encadrement des loyers, en niveau et évolution ».
https://twitter.com/France3Paris/status/865595799316639744
Dans le Grand Paris, les loyers immobiliers stagnent
La hausse des loyers parisiens reste 3 fois supérieure à celle enregistrée dans l'ensemble du Grand Paris, où elle s’élève à seulement 0,4 % : la plus faible progression depuis 2001, toutefois un peu supérieure à celle de l'Indice de référence des loyers (IRL). Pour l’Olap, cette augmentation modérée des loyers parisiens résulte avant tout des décrets annuels de limitation de la hausse des loyers à la relocation, pris chaque été depuis août 2012. Elle découle également de la mise en place de l’encadrement des loyers dans la capitale, depuis le 1er août 2015. Par ailleurs, dans la petite couronne, où les loyers ne sont pas encadrés, ils ont presque stagné, avec une hausse de 0,2 %, alors qu’ils ont reculé de 0,6 % dans la grande couronne. Ces deux ans de modération des loyers marquent un coup d'arrêt après les hausses imposées par les bailleurs à leurs nouveaux locataires, supérieures ou égales à 6%, dans l'agglomération parisienne, de 2006 à 2013.
Bon à savoir
En 2014, la hausse des loyers avait déjà commencé à ralentir (+2,1 % à Paris, +1,3 % dans l'agglomération) après des « pics » supérieurs à 8 % de 2007 à 2012, selon l’Olap.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)