A Verdun, dans la Meuse, Micheline, 86 ans, est dans l’obligation de quitter la maison où elle vit depuis près de 40 ans. Particularité : le propriétaire du bien est le propre fils de la personne expulsée.
La justice a donné raison au propriétaire. Micheline, une personne âgée, doit quitter la maison qu'elle occupe. Si cette histoire est hélas banale, ce qui l'est moins, c'est que le propriétaire n'est autre que le fils de Micheline. Le conflit familial a éclaté, en 2012, lorsque le rejeton a décidé de mettre en vente la maison, pour 125 000 €. Il l'avait achetée, il y a 7ans, 42 000 €. Une belle plus-value dûe notament à de coûteux travaux. La vieille dame qui n'avait pas une telle somme n’a pu faire face au règlement. Elle s'était, alors, vu ordonner de quitter les lieux, ce qu'elle avait contesté en justice. Mais le tribunal d'instance de Verdun lui a donné tort en juin 2014, une décision confirmée jeudi 11 juin par la cour d'appel de Nancy.
On ne choisit pas sa famille...
Devant les tribunaux, le juridique a pris le pas sur le tragi-comique de la situation, l’octogénaire expliquant aux juges que son fils lui aurait promis de la loger jusqu'à sa mort. Elle a contesté aussi le prix réclamé, jugé trop exorbitant et relevant d’une manœuvre frauduleuse pour l'empêcher d'acheter la maison, estimée entre 75 000 et 82 000 € par plusieurs notaires et agents immobiliers.
La rédaction vous conseille :
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)