Un choix de transports « propres »
Pionnière dans sa politique de déplacement « verte » en proposant dès 1970 un espace piéton, puis des vélos en libre-service six ans plus tard, La Rochelle a toujours eu un temps d'avance. Yélomobile rend Autolib' obsolète. Ce service de partage de voitures électriques remonte à 1999.
Côté vélo, l'abonnement à l'heure ou longue durée (stationnement possible dans des enclos sécurisés) profitent aux touristes et aux Rochelais. Nul besoin de tram là où le réseau de bus dessert les communes environnantes. Autre moyen de transport écolo – principalement utilisé par les touristes - les bateaux-navette à propulsion électrique qui relient le Vieux Port au port des Minimes.
Plusieurs destinations européennes desservent l'aéroport via cinq compagnies low-cost. Un réseau autoroutier la relie à Nantes et à Bordeaux. Une quatre voies gratuite met Niort à une heure.
L’immobilier à La Rochelle en quelques chiffres
- 37,2 % des Rochelais sont propriétaires de leur résidence principale.
- La multitude de transports « propres » rend la ville agréable.
- Du studio à la maison, la répartition des biens fait qu'aucune surface (d’une à quatre pièces et plus) ne sort du lot.
Un effritement des prix intra-muros
Christophe Gaillard, directeur des agences Laforêt, donne du baume au cœur aux budgets serrés. « Depuis mars dernier, les propriétaires commencent enfin à devenir raisonnables et ne surestiment plus leurs biens de 10 à 15 % au départ pour pouvoir le vendre ». Cela fait une grosse décennie que les Rochelais se plaignent de l’attractivité de leur ville sur les Parisiens, coutumiers des tarifs disproportionnés. Depuis le printemps, les ventes intra-muros connaissent un effritement allant jusqu’à 10 %, y compris dans l’hypercentre. A proximité, des habitats mal entretenus subissent une décote encore plus conséquente.
Des quartiers aux identités propres
A l’ouest du centre, les Parcs et La Genette sont prisés des Parisiens et étrangers aux revenus confortables. On y trouve moult logements de fonction pour hauts fonctionnaires et CSP+. Si le premier quartier connaît plus de logements anciens de grand standing, la Genette affiche un luxe ostensible. Les maisons spacieuses du début du 20e siècle ne connaissent pas la crise.
Fétilly et Beauregard plaisent aux jeunes parents. Compromis adéquat entre la proximité du centre (de l'autre côté du périphérique) et une ambiance bucolique, maisons récentes de plain-pied côtoient demeures avec étage des Trentes Glorieuses.
Excentrés de la côte et du centre, des quartiers abordables comme Villeneuve-les-Salines ou La Rossignolette (adossé aux HLM du Mireuil) peinent à trouver des locataires du fait de leur réputation d’insécurité. Tout l’inverse des Minimes où les touristes louent à la semaine l'été dans des immeubles aux façades balnéaires. L’université voisine aide à la location de ces studios le reste de l’année.
Fini l’image mal fréquentée de Laleu (proche de l'aéroport et de l’île de Ré) et de Port-Neuf, proche du port du commerce, qui plaira aux amateurs de bâtisses à retaper.
Etudiante et touristique, La Rochelle attire. Après plus d'une décennie difficile pour les petits budgets, la fin de la spéculation donne de l'air aux acheteurs potentiels.
Les points clés à retenir :
- Louer un studio est simple dans cette ville étudiante.
- Les étudiants partis, les touristes les remplacent l’été pour de lucratives locations à la semaine.
- Les vendeurs ont fini de gonfler les prix à la revente.