Comment prendre en compte les m² non habitables pour fixer le prix de vente ?

Blandine Rochelle 05 mar 2019
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Vous vendez un logement qui comporte des surfaces non habitables de type cave, combles, garage ou balcon. Sachez que même s'ils ne sont pas pris en compte dans le calcul de la surface habitable, ces m² valorisent quand même le bien et doivent être mis en avant.

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Comment prendre en compte les m² non habitables pour fixer le prix de vente ?
Une véranda sera très appréciée des visiteurs et apporte de la valeur à une maison. © Photographee.eu
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De quelle surface faut-il tenir compte lors de la vente ?

Lorsque vous vendez un bien immobilier, le calcul de la surface se fait selon des règles strictes, puisque certaines surfaces sont prises en compte tandis que d’autres en sont exclues. Les surfaces non habitables ne sont pas prises en compte lors du calcul de la superficie totale du bien, mais ce n’est pas pour autant qu’elles ne sont pas prises en compte du tout pour fixer le prix de vente. Vous pouvez donc commencer par tenir compte du prix de l’immobilier ville par ville afin de connaître le prix au m² dans votre commune et dans votre quartier. Une fois que vous connaissez le prix moyen au m², vous l’appliquez à la surface habitable de votre logement, ce qui vous donne une base pour le calcul du prix de vente.

Quels sont les m² non habitables dans une maison ? 

Les m² non habitables dans un logement sont généralement les caves, les garages, les combles, les balcons, les loggias, les vérandas, etc. Pour autant, ces m² valorisent le bien, il faut les prendre en compte lors du calcul du prix de vente de votre logement. Vous allez donc pouvoir majorer le prix de vente obtenu à partir de la surface habitable, en appliquant un montant supplémentaire correspondant à ces surfaces non habitables. Ce montant va dépendre de plusieurs critères, à commencer par leur superficie, leur aménagement, leur état, leur utilité, etc. C’est pour cette raison qu’il est préférable de faire appel à un agent immobilier qui sera en mesure de vous dire quelle est la valeur de ces m² et comment les prendre en compte lors de la vente.

Mentionnez les m² non habitables dans l’annonce immobilière

Bien qu’il s’agisse de surfaces non habitables, il est impératif de les mettre en avant, notamment dans l’annonce immobilière. En effet, même si le calcul de la surface habitable ne tient compte que de certains types d'espaces, il n’en reste pas moins que les acheteurs seront sensibles à la présence de m² non habitables tels qu’une cave et des combles pour stocker des affaires, un garage pour garer la voiture ou un balcon pour prendre l’air s’il s’agit d’un logement en ville. Veillez donc à ce que l’annonce mentionne ces surfaces qui valorisent le bien et attirent davantage de visiteurs.

Le calcul du prix d’un logement reste très complexe en raison des différents éléments à prendre en compte, tels que la surface habitable et les m² non habitables, mais également l’environnement du logement.

Il existe 3 types de surfaces immobilières à préciser lors d’une vente

1. La surface habitable d’un logement

La surface habitable d’un logement est considérée comme la surface de plancher construite, après déduction des surfaces occupées par les murs, les cloisons, les marches, les cages d’escaliers, les gaines, les embrasures des portes et fenêtres, etc. On ne tient pas compte des combles non aménagés, des caves, des sous-sols, des remises, des garages, des terrasses, les loggias, des balcons, des vérandas, et des locaux d’une hauteur inférieure à 1,80 mètre de hauteur.

Surface habitable dans un bien immobilier

2. La surface plancher d’un logement

La surface plancher doit être prise en compte si vous souhaitez modifier une surface existante. Son calcul repose sur la somme des surfaces plancher de chaque niveau clos et couvert, sous une hauteur sous plafond supérieure à 1,80 mètre, calculée à partir du nu intérieur des murs. On ne tient pas compte de l’épaisseur ni du mur ni de l’isolation intérieure ou extérieure. On peut déduire certains espaces comme les caves ou celliers, les combles non aménageables, les locaux techniques, etc.

La loi Carrez admet une marge d’erreur de 5 % dans le calcul de la surface d’un logement. Au-delà de 5 %, l’acquéreur peut se retourner contre vous et demander une réduction du prix proportionnellement à la perte de surface.

3. La surface Loi Carrez d’un logement

La surface loi Carrez vous permet de connaître précisément la superficie du logement que vous souhaitez vendre. Cette surface est celle qui doit apparaître dans l’acte de vente que vous allez signer chez le notaire, ainsi que dans le compromis de vente. Sachez toutefois que seuls les logements en copropriété doivent obligatoirement faire l’objet d’un mesurage en loi Carrez. Pour calculer cette surface, il faut tenir compte des surfaces des planchers des locaux clos et couverts, après déduction des murs, des cloisons, des marches et cages d’escaliers, des gaines, des embrasures de porte et de fenêtres. Les surfaces des planchers dont la hauteur est inférieure à 1,80 mètre ne sont pas calculées, ainsi que les caves, les garages, les emplacements de parking, etc. Vous pouvez effectuer ce mesurage vous-même, mais il reste préférable de passer par un professionnel qui présente une responsabilité civile professionnelle.

Loi carrez pour un logement

Comment estimer le prix d’une maison avec des annexes ?

Qu’on se le dise : l’annexe d’une maison est un argument de vente et apporte une réelle plus-value, car même si certains m² sont considérés comme non habitables, ils apportent un confort supplémentaire au propriétaire du bien. Un espace non habitable à l’instant T peut servir d’espace de rangement, de stockage, de garage et il peut présenter du potentiel en pouvant éventuellement être aménagé à l’avenir et venir étendre la surface habitable plus tard. C’est le cas par exemple des combles aménageables qui peuvent devenir des pièces de vie à part entière en cas de travaux.

Pour estimer une maison avec une extension, il faut commencer par déterminer le prix au m² des espaces habitables de la maison. Ensuite, il faut tenir compte de chaque surface non habitable individuellement, et d’évaluer leur praticité, leur potentiel, la qualité de la construction, l’agencement, voire leur cachet dans certains cas. Si par exemple le bien dispose d’un garage érigé en parpaing, isolé, voire esthétique car les finitions ont été réalisées avec soin, vous allez appliquer une majoration plus importante que dans le cas d’un garage non isolé et dont l’aspect extérieur est en rupture avec le reste de la maison. En évaluant tous ces points, vous pouvez en arriver à appliquer un tiers ou un quart du prix de base au m² pour les annexes. Il ne faut pas oublier que les annexes dont les m² sont non habitables, peuvent largement contribuer à susciter le coup de cœur, il suffit de savoir les mettre en avant. De plus, évaluez la rareté des m² non habitables dont dispose le bien, au regard des biens similaires situés dans le même secteur : une cave, un garage ou un balcon seront des atouts de taille en plein cœur d’une grande métropole par exemple et la majoration appliquée par leur présence sera alors plus élevée.

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