Comment bien financer son achat immobilier ?

SeLoger 02 juil 2014
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Pour réaliser une bonne affaire, la négociation du prix de vente ne fait pas tout. Il convient ensuite de rester vigilant pour ne pas signer un emprunt inadapté à vos besoins ou franchement abusif !

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Comment bien financer son achat immobilier ?
Pensez à exiger la possibilité d’un remboursement anticipé sans frais de votre crédit. ©Fotolia
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Le futur acquéreur sera considéré d’autant plus crédible et intéressant qu’il parvient à financer, par ses propres moyens, une proportion importante du prix de vente. Le financement total d’un projet par emprunt, bien qu’assez rare, peut certes s’envisager, mais se traduira par des conditions de prêt dégradées. Pour un taux intéressant et un vrai levier de négociation avec votre banque, visez un apport d’au moins 10 % du prix du bien que vous convoitez (frais de notaire inclus).

Multipliez les rendez-vous ou prenez un courtier

Toutes les banques ne se valent pas en matière de crédit immobilier, et certaines seront prêtes à faire plus d’efforts que d’autres pour vous fidéliser. C’est la raison pour laquelle il est judicieux de prendre rendez-vous pour une simulation dans chacun des grands réseaux bancaires. Si vous manquez de temps, vous pouvez également solliciter les services d’un courtier en crédit immobilier, qui se charge lui-même de ces formalités fastidieuses et revient ensuite vers vous avec la meilleure offre disponible.

En chiffre

36 % des Français considèrent que l’achat d’un bien immobilier est plus engageant que le mariage ou le Pacs !

Source : Vousfinancer.com / SNPI / Ifop

Mensualité : ne voyez pas trop grand

Le ratio d’endettement maximal par rapport aux revenus de votre foyer, fixé à 33 %, est déjà conséquent et doit donc impérativement être respecté. Il vous protège, au moins un peu, des coups durs qui peuvent survenir dans la vie, comme une perte d’emploi, et vous assure un reste à vivre suffisamment décent pour votre existence future. Par ailleurs, rappelez-vous que le coût d’un prêt augmente avec sa durée : par exemple, et même avec un taux très bas, un emprunt sur trente ans revient souvent à payer, en intérêts, l’équivalent du prix initial de la maison.

Taux, frais, assurance : tout est négociable

La banque sera prête à faire d’autant plus de concessions que votre profil sera jugé rentable et intéressant. Les personnes bénéficiant d’une situation stable (fonctionnaires, CDI) ou d’autres arguments se verront mécaniquement appliquer un taux plus bas et pourront également négocier quelques faveurs, comme la suppression des frais de dossier ou une ristourne sur la police d’assurance.

Renseignez-vous sur les emprunts réglementés

Prêt PEL, prêt à taux zéro +, prêt Action logement, prêt conventionné d’action sociale… Au-delà des prêts classiques consentis par les réseaux bancaires, la somme totale empruntée peut être abondée par de nombreux dispositifs spéciaux, qui ont pour avantage de minorer le taux d’intérêt ou même de le supprimer. A vous de vous renseigner pour connaître les prêts réglementés auxquels vous pouvez avoir droit en fonction de vos revenus.

Les points clés à retenir

  • Plus gros est l’apport personnel, mieux c’est.
  • Pour de bonnes marges de négociation, venez avec un dossier solide.
  • De nombreux dispositifs existent pour les ménages les plus modestes.

 

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