À Lyon, le prix immobilier commence à marquer le pas
Comme on le constate dans de nombreuses métropoles françaises, les prix de vente des logements ont tendance à stagner dans la capitale des Gaules. Sur un an, le prix immobilier lyonnais n'augmente « que » de 1,6 %.
Une hausse limitée du prix immobilier lyonnais (+ 1,6 % sur 1 an)
À Lyon, les prix des logements tendent à marquer le pas depuis plusieurs mois. Jusque-là, rien de bien étonnant puisque la plupart des grandes villes françaises connaissent un ralentissement du rythme de croissance de leurs prix de vente immobiliers. Néanmoins, il est intéressant de constater que Lyon se distingue des autres métropoles par des augmentations particulièrement ténues. Ainsi, le prix au m² à Lyon n'enregistre que 1,6 % de hausse annuelle pour se porter à 5 568 €. C’est moins que le mois précédent, car la hausse annuelle avait alors atteint 2,8 %. Il est aussi à noter que c'est l’ensemble de la Métropole du Grand Lyon qui est touché par ce phénomène, avec une hausse sur 1 an de seulement 0,8 % pour les appartements (4 507 €/m²) et même une baisse sensible de 14,4 % pour les maisons (5 276 €/m²).
Alors qu’un essoufflement des prix est constaté à Lyon et dans d’autres métropoles comme Bordeaux, d’autres villes moyennes voient, quant à elles, leurs prix de vente littéralement exploser : dans 31 % des villes de plus de 100 000 habitants, l’augmentation des prix est de plus de 10 % sur 1 an. Dans 11 % de ces villes, la hausse annuelle est même supérieure à 15 %. Parmi les villes de plus de 100 000 habitants, les augmentations les plus rapides ont été enregistrées à Angers et à Tours, avec des bonds respectifs de 17,4 et 17,5 %.
Le prix de l'immobilier en chute libre dans le 6e à Lyon
Si les prix de vente dans l'ancien continuent d’augmenter dans 6 arrondissements sur les 9 qui composent la Ville aux Deux Collines, ils baissent de façon vertigineuse dans le 6e arrondissement (Les Brotteaux, Cité Internationale, Bellecombe). Sur 1 an, les prix immobiliers reculent de 10,2 % dans ce secteur pourtant très prisé. Malgré tout, le 6e arrondissement reste l’un des plus chers de Lyon. En effet, le prix au mètre carré dans le 6e arrondissement de Lyon tourne autour de 6 339 €.
Par ailleurs, l’autre arrondissement lyonnais qui voit ses prix baisser sur un an n'est autre que le plus cher de la ville : le 2e (Cordeliers, Bellecour, Perrache) arrondissement. Si ses prix restent largement supérieurs à la moyenne municipale, avec un mètre carré à 6 579 €, ils reculent de 0,8 % sur un an. De son côté, le 5e arrondissement (Vieux Lyon, Fourvière, Sainte-Irénée) voit ses prix de vente stagner à 4 949 €/m². En revanche, les prix décollent dans le 8e arrondissement (Le Bachut, Monplaisir, Mermoz) avec une hausse annuelle de 10 %. Il faut désormais compter 4 689 €/m² pour acquérir un bien ancien dans le secteur de la Cité des Gaules.
Les 5 arrondissements les plus chers de Lyon
Arrondissement | Évolution/1 an | Prix/m² |
---|---|---|
2e | - 0,8 % | 6 579 € |
6e | - 10,2 % | 6 339 € |
1er | + 3,4 % | 6 131 € |
4e | + 7,4 % | 5 906 € |
3e | + 2,8 % | 5 498 € |
Source : SeLoger
Dans l’agglomération lyonnaise, la marge de négociation pour l’achat d’un appartement est, en moyenne, de 3 %.
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