Hivernage piscine : actif ou passif ? Le bon choix selon votre région et votre installation
C’est la question qui revient chaque fin de saison. Faut-il opter pour un hivernage actif ou passif ? Tout dépend de la région et du type de piscine. Explications !
Pourquoi procéder à un hivernage ?
Tout simplement parce que les conditions hivernales risquent d’endommager votre piscine. Voire de la rendre inutilisable la saison prochaine.
Les coupables ? La pluie, qui déséquilibre le pH du bassin. La neige, qui risque de geler les équipements et le système de filtration. Le vent, qui amène des saletés qui vont salir l’eau.
L’hivernage sert donc à protéger la structure du bassin et ses équipements et à préserver la qualité de l’eau. Résultat ? Une remise en route plus facile et moins coûteuse.
Alors, quand faut-il lancer l’hivernage ? Lorsque la température de l’eau descend durablement sous la barre des 12°C. Pourquoi ? Parce que les algues et micro-organismes arrêtent de proliférer et ne risquent plus de verdir l’eau.
L’hivernage actif : recommandé dans les saisons chaudes et pour les bassins enterrés
C’est quoi l’hivernage actif ?
L’hivernage actif consiste à laisser en marche le système de filtration entre 2 et 3 heures par jour. L’avantage, c’est qu’il est plus simple et moins coûteux, pour la mise en sommeil comme pour la remise en route. Puis le bassin garde son charme toute l’année !
L’inconvénient, c’est que vous devez gardez l’œil sur votre piscine tout l’hiver. L’objectif ? Vérifier que l’eau ne gèle pas, que son pH reste correct ou encore que la filtration fonctionne correctement.
L’hivernage actif, pour quelle région ?
On le conseille si vous résidez dans une zone tempérée, où les températures restent clémentes, et les gelées, peu fréquentes.
Et pour quels bassins ?
On recommande l’hivernage actif pour les piscines enterrées. Le sol qui les entoure joue un rôle d’isolant naturel. La terre emmagasine la chaleur et la restitue progressivement, ce qui limite les chocs thermiques.
En outre, les parois en béton, la coque en polyester ou les panneaux modulaires sont solidement ancrées dans le sol et entourées de remblai. Elles ne subissent pas les contraintes liées au gel.
Les piscines avec système antigel sont elles aussi propices à l’hivernage actif. La pompe se déclenche automatiquement dès que la température approche de 0 °C.
L’hivernage passif, en région froide et pour les piscines hors sol
C’est quoi l’hivernage passif ?
L’hivernage passif consiste à arrêter totalement le fonctionnement de la piscine et le système de filtration. L’avantage, c’est que la piscine ne consomme plus d’électricité. À la clé, une facture d’énergie moins salée.
L’inconvénient, c’est qu’il est long à mettre en place. Vous devez abaisser le niveau d’eau, purger les canalisations, traiter l’eau, installer des flotteurs et bouchons d’hivernage…
L’hivernage passif, pour quelle région ?
Vous l’aurez deviné : dans les régions où les hivers sont rigoureux et où les risques de gel prolongé sont élevés. C’est-à-dire dans le Nord, l’Est et en altitude.
Et pour quels bassins ?
Tubulaires ou autoportantes, les piscines hors-sol sont particulièrement vulnérables aux variations de températures. Contrairement aux piscines enterrées, leurs parois ne sont pas protégées par la terre. Elles subissent directement les effets du vent, du froid, et du gel, ce qui fragilise leur structure.
Les piscines hors-sol sont souvent en bois, en acier, en résine ou en liner souple. Ces matériaux supportent mal l’expansion de la glace. D’où l’intérêt de l’hivernage passif !
En résumé : deux méthodes, deux usages !
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