Immobilièrement parlant, l’évolution des prix des appartements en France est fortement disparate. S’ils progressent à Lyon et Nantes, les prix immobiliers marquent le pas à Strasbourg et reculent à Limoges…
Des prix immobiliers en hausse dans la plupart des grandes villes
Au sortir d’un hiver marqué par une « accélération inhabituelle » des prix (alors qu’en cette saison, c’est traditionnellement le statu quo, voire la baisse des prix qui sont de rigueur), le marché de l’immobilier français ne semble pas près de se calmer. Et pour cause, en termes de prix des logements, la tendance qui domine est nettement haussière. Et comme le fait remarquer Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole de LPI-SeLoger, « les rythmes de progression restent soutenus ». Outre la capitale où la hausse annuelle se chiffre à 6 % pour un prix au m² qui dépasse les 10 000 € dans 7 arrondissements sur 20, la province n’est pas en reste. Les prix des appartements situés dans les grandes capitales régionales affichent des gains allant de 5,4 % à Nantes à 10,7 % à Bordeaux, en passant par 6,7 % à Lyon. Même mouvement (à la hausse, donc !) dans des villes comme Amiens (+ 5,3 %), Besançon (+ 8,9 %) ou encore Metz (+ 9,8 %). Et dans des villes comme Tours, Nîmes et Le Mans, ce sont plus de 10 % de hausse qui ont été enregistrés sur les douze derniers mois. La capitale des châteaux de la Loire, la Cité des Antonins et la Capitale de l’Empire Plantagenêt affichent respectivement des gains annuels de 11,4 %, 12,2 % et 12,9 %.
Bon à savoir
- Le prix du m² dans l’ancien se négocie 3 402 € en moyenne.
À Angers et à Toulouse, la tendance haussière s’affaiblit…
Pour ce qui de l’évolution du prix de leur immobilier ancien, toutes les villes françaises ne sont pas logées à la même enseigne. En effet, l’on note de fortes disparités d’une ville à l’autre. Nous l’avons vu, à Lyon, à Bordeaux mais encore au Mans, à Nîmes et à Tours, les prix des logements progressent rapidement. En revanche, une baisse de la demande immobilière, comme c’est le cas à Toulouse (+ 2,3 %), à Clermont-Ferrand (+ 3,8 %) mais aussi à Angers (+ 0,4 %) entraîne mécaniquement un ralentissement du rythme de la hausse des prix. Enfin, il est à noter que dans certaines villes, la tendance demeure baissière. C’est notamment le cas du Havre (- 3,7 %), de Limoges (- 2,2 %) ou encore de Perpignan (- 9,5 %).
Les points clés à retenir
- En France, sur l’année, les prix des appartements anciens augmentent de 3,9 %.
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