À Lyon, les prix immobiliers ont mangé du lion !
Carton plein pour Lyon en ce début d’année ! Sur l’année, le prix immobilier au m² augmente dans cinq de ses neuf arrondissements. Le point, quartier par quartier, avec le baromètre LPI-SeLoger.
Le prix des appartements anciens gagnent 1,5 % sur l'année
Sur les douze mois qui viennent de s'écouler, la capitale des Gaules a réalisé l’une des plus fortes progressions. En effet, le prix au m² des appartements anciens y a glané quelque 1,5 % pour se stabiliser aux alentours de 3 902 €. Mais il y a fort à parier que les prix de l’immobilier lyonnais ne s’en tiendront pas là, en témoigne la hausse sensible constatée sur les trois derniers mois. Au cours de cette période, le prix au m² a bondi de 3,8 % !
Dans des grandes métropoles telles que Bordeaux, Lyon ou Toulouse, le rythme de la hausse s’accélère ».
Michel Mouillart, Professeur d’économie à l’université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger
Le VIIIe lyonnais poursuit son ascension
Si l’on s’intéresse aux chiffres qu’a recueillis le baromètre LPI-SeLoger sur l’année, on constate que c’est une nouvelle fois le VIIIe arrondissement de Lyon qui enregistre la hausse la plus forte. En effet, du Bachut au Grand Trou en passant par Mermoz et le quartier des États-Unis, ce sont 12,3 % que cet arrondissement a gagnés. Pour info, le m² s’y monnaye désormais aux alentours de 3 325 €. Avec des hausses comprises entre 5,3 % et 6,3 %, les IVe (Plateau de la Croix-Rousse, Serin- Saint-Charles, Le Clos Jouve) et VIIe (Gerland, la Guillotière, Jean Macé) rejoignent le VIIIe lyonnais dans cette spirale haussière.
Bon à savoir
- À Lyon, un m² dans l’ancien coûte aux alentours de 3 902 €.
- En France, la moyenne est de 3 456 €.
L'immobilier dans le Ve toujours à la peine…
Alors que le VIIIe lyonnais poursuit sa hausse, sur l’année, le Ve lyonnais accuse encore une fois la baisse la plus sensible. Les quartiers Saint-Georges, Saint-Jean, Saint-Paul, Fourvière, Saint-Just et Sainte-Irénée voient ainsi le prix au m² de leurs appartements anciens se réduire de presque 10 % (9,8 %) en l’espace d’un an. Accuse également le coup, immobilièrement parlant, le Ier lyonnais (Place des Terreaux, Montée de la Grande-Côte, Quai Saint-Vincent). Dans cet arrondissement, la baisse atteint 7,3 %.
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