Si l’essentiel des annonces immobilières figurent désormais sur Internet, le rôle des agences immobilières demeure central. Aujourd'hui, 60 % des transactions immobilières passent par des agences.
L’ère du numérique n’étouffe pas les agents immobiliers
La révolution numérique est une réalité quotidienne mais elle ne constitue pas une menace pour les agences immobilières. C’est le principal enseignement d’une étude de France Stratégie, organisme de réflexion rattaché au Premier Ministre. Alors que l'essentiel des annonces immobilières a basculé sur Internet, la part des ventes réalisées par l'intermédiaire de ces professionnels reste à un niveau appréciable, de l’ordre de 60 %. Le rapport note que le nombre d’agences oscille entre 25 000 et 38 000, selon les données fournies. La révolution numérique a eu un impact sur la diversification des métiers, des portails d'annonces aux « réseaux de mandataires », favorisant « l'externalisation des fonctions commerciales ».
Bon à savoir
Grâce au numérique, les futurs acheteurs ou locataires peuvent avoir accès à des portails d’annonces performants : outils d’estimation en ligne, syndic dématérialisé, présentation virtuelle des logements… Le secteur de l’immobilier a bien fait sa révolution numérique.
Mais la crainte d’un « Booking » version immobilier est présente
Cette résistance n’exclut pas l’émergence d’une réelle crainte, celle de voir des géants comme Google ou Facebook occuper le créneau, jouant ainsi le rôle des agences « en comptant sur leur puissance de calcul pour contrôler le processus de recherche du consommateur », assure les auteurs de l’étude. Ce risque est d’autant plus élevé qu’il existe un précédent, la « vassalisation » de l’hôtellerie à Booking. Le rapport propose ainsi un certain nombre de recommandations, de la dématérialisation des documents à un « égal accès » de tous aux données de prix et de loyers.
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