Depuis l’annonce de la sortie de l’Europe de la Grande-Bretagne, Brexit oblige, les spécialistes rivalisent d’analyses sur les conséquences pour l’immobilier français.
Le Brexit a fait perdre aux Britanniques 11 % de leur pouvoir d'achat !
Sur le site d’Huffington Post, l’économiste Nicolas Tarnaud décrit clairement le nouveau contexte : « La devise Britannique a perdu 11 % de sa valeur par rapport à la devise européenne. Elle n'avait jamais connu une telle dépréciation en 30 ans ». D’un seul coup, le Brexit a fait perdre aux Britanniques 11 % de leur pouvoir d'achat en euros. « Cette correction signifie que les prix immobiliers dans l'hexagone coûtent de facto 11 % plus cher pour les Anglais », poursuit l’économiste. Or, les monnaies solides ont toujours dynamisé l’investissement immobilier dans les pays où les devises sont atones. Depuis le 24 juin, la question reste de savoir comment les Britanniques vont réagir sur le marché immobilier français…
Bon à savoir
Il y aura moins d’acheteurs anglais en France pour les résidences secondaires mais pas pour l'immobilier de luxe.
500 000 Britanniques possèdent une maison secondaire en France
« En 2015, les Britanniques ont été les premiers acheteurs étrangers de biens immobiliers en France devant les Belges, les Suisses et les Italiens. Le nombre d'acquisitions immobilières par les Anglais, en France, a augmenté de 44 % en 2015 », assure Nicolas Tarnaud. 500 000 Britanniques possèdent une maison secondaire en France. « Avec la dépréciation de la livre sterling, ces ménages vont débourser davantage d'argent qu'auparavant pour aller passer les vacances dans leur résidence secondaire ». Le risque d’un déséquilibre de leur budget est réel : le coût annuel d’une résidence secondaire en France s’élève en moyenne à 3 % du prix d’achat, soit 9 000 € pour une maison achetée à 300 000 €. Un coût qui ne pourra qu’augmenter si la livre sterling reste exposée à de fréquentes fluctuations…
Bon à savoir
Sur les 200 000 Britanniques vivant en France, 70 000 sont des retraités qui verront leurs pensions baisser du fait de la dépréciation de leur devise.
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