Pour près d’un Français sur deux, la performance énergétique est désormais un critère à prendre en compte dans la recherche d'un bien immobilier. Cependant, le prix et la localisation restent les facteurs qui influencent le plus la décision d’achat.
La performance énergétique : un critère important pour 45 % des Français
Selon une étude menée par l’IFOP pour le réseau immobilier Laforêt, les problématiques environnementales sont désormais au cœur des préoccupations des Français. En effet, on constate une véritable prise en compte du sujet dans la recherche d’un bien immobilier. La consommation d’énergie du logement occupe dorénavant la troisième position des critères de recherche : 45 % des Français y portent une attention particulière, et cela avant l’agencement, l’esthétique ou l’équipement du bien. En revanche, les deux premiers points auxquels les Français s’attachent lors de la sélection d’un bien immobilier restent le prix (87 %) et à la localisation (77 %). Notons que le « coup de cœur » prend également le dessus sur les considérations environnementales : 65 % des Français seraient prêts à reléguer les préoccupations énergétiques au second plan en cas de « coup de cœur ».
Bon à savoir
71 % des Français sont enclins à faire des travaux pour améliorer la consommation énergétique de leur logement.
Les Français prêts à réaliser des travaux pour faire des économies
Pour améliorer la consommation d’énergie de leur logement, 71 % des Français sont prêts à réaliser des travaux ou à installer de nouveaux équipements. Une décision principalement motivée par le souhait de faire des économies d’énergie (72 %), de mieux respecter l’environnement (38 %) et pour éviter les hausses des tarifs des fournisseurs (36 %). De plus, pour 25% des Français, la réalisation de travaux et l'installation de nouveaux équipements constituent un avantage dans le cadre d’une future revente. Pour Yann Jéhanno, Président du réseau immobilier, « ces résultats reflétent la prise de conscience croissante des Français des enjeux écologiques. (…) Pourtant, dans la pratique, l’enveloppe consacrée à la réalisation de travaux dans une acquisition excède rarement 10 % de son prix. Il devient urgent de traiter les freins qui empêchent aujourd’hui les ménages de s’engager dans ces travaux. »
Entre la méconnaissance des aides aux travaux (...), le manque de visibilité sur les économies associées et le manque de stabilité du CITE, il est indispensable de rendre ces systèmes plus clairs et pérennes, pour favoriser une véritable transition. »
Yann Jéhanno, Président du réseau Laforêt.
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