Mis à mal par les confinements de mars et d’octobre, force est de constater que le moral des acquéreurs tient bon. S’ils nourrissent quelques doutes, notamment quant à l’obtention de leur prêt, les candidats à l’achat font tout de même preuve d’une grande résilience et restent globalement confiants dans la concrétisation de leurs projets immobiliers. C’est ce qui ressort d’une enquête que nous avons menée.

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Pour 4 acquéreurs sur 10, c’est (encore !) le moment d’acheter
Selon l’étude que nous avons réalisée, les candidats à l’achat ne sont pas du genre à procrastiner... En clair, ils sont 40 % à estimer qu’en dépit de la crise sanitaire que nous traversons, le timing reste bon pour faire l’acquisition d’un logement. À titre de comparaison, en février dernier, soit avant la mise en place du premier confinement, 73 % des acquéreurs potentiels estimaient que le moment était venu de passer à l’action. En mai, ils étaient 39 % à le penser et 43 % en septembre. Les velléités d’achat immobilier des Français accusent donc un recul de 3 % depuis la rentrée.
> Quant aux vendeurs, ils sont 34 % à estimer que c’est le moment opportun de vendre leur bien.

Près de 6 acheteurs sur 10 ne doutent pas de la réussite de leurs projets
Il ressort de notre enquête que 58 % des futurs acheteurs ont confiance dans l’aboutissement de leur projet d’acquisition immobilière dans les six prochains mois et la proportion monte à 63 % auprès de ceux qui sont en recherche d’appartement. Quant à ceux qui doutent de parvenir à accéder à la propriété, 77 % redoutent de ne pas trouver le bien de leurs rêves et 69 % craignent que le niveau atteint par les prix immobiliers les empêche d’acheter.
> Côté vendeurs, ils sont 60 % à penser que leur entreprise sera couronnée de succès.

5 acquéreurs sur 10 disent être à l’affût des bonnes affaires
Avec son lot de décès, de divorces et de déménagements, la crise sanitaire est susceptible de créer des opportunités immobilières à côté desquelles près de la moitié (49 %) des acheteurs déclarent qu’ils ne passeront pas. En Île-de-France, la proportion d’acheteurs se disant à l’affût des bonnes affaires, que la crise ne manquera pas de susciter, atteint 53 %.
> Du côté des vendeurs, 49 % pensent que des opportuniés à saisir pourraient naître du Covid…

95% des milléniaux (moins de 35 ans, Ndlr) déclarent qu’ils feront une demande de prêt immobilier pour financer l’achat de leur logement.
82 % des emprunteurs passeront par la case « apport »
Face à la frilosité des banques et des organismes de crédit, les candidats à l’achat immobilier sont toujours plus nombreux à se résoudre à compléter leur financement au moyen d’un apport personnel. À titre de comparaison, en septembre dernier, ils étaient 78 %. D’autre part, il apparaît, à la lecture de notre étude, que 51 % des futurs acheteurs fourniront un apport d’un montant supérieur à 10 % du montant du prêt. Ces chiffres sont d’autant plus significatifs que 8 acquéreurs sur 10 souscriront un emprunt immobilier afin de financer leur achat.

⅓ des acheteurs craignent de voir leur demande de prêt refusée
Depuis que les banques ont resserré les conditions d’accès au crédit immobilier (limitation du taux d’endettement à 33 % du revenu net de l’emprunteur, durée du crédit ne pouvant excéder 25 ans...), le nombre de refus bancaires ne cesse d’augmenter. Rien d’étonnant, donc, à ce que 32 % des acquéreurs potentiels se disent inquiets quant à l’aboutissement de leurs demandes de prêts immobiliers. D’après notre enquête, 7 % des emprunteurs avouent même être « très inquiets ».

17 % des emprunteurs feront appel à la solidarité familiale pour les aider à se constituer un apport.
Près de 4 acheteurs sur 10 parient sur une baisse des prix immobiliers
Selon l’enquête que nous avons conduite, 38 % des futurs acquéreurs anticipent un recul du prix de l’immobilier et 35 % des candidats à l’acquisition d’un logement prévoient même une baisse de plus de 10 %. Côté vendeurs, ils sont 35 % à s’attendre à ce que les biens immobiliers coûtent moins cher dans les six prochains mois. À l’inverse, 34 % des acheteurs et 29 % des vendeurs prévoient une hausse des prix.

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