Vélo&Culture : les sites touristiques à ne pas manquer lors du Tour de France 2025 dans les Hauts-de-France

Dixième commune la plus peuplée de France, Lille s’explore au gré d’une promenade à pied. On flâne dans le Vieux-Lille, le cœur historique de la ville, qui charme avec ses rues pavées et ses façades flamandes.

On s’arrête sur la Grand-Place pour goûter à son animation et aux spécialités locales : carbonade flamande, waterzoï ou hochepot.

On monte ensuite au sommet du beffroi de l’Hôtel de ville, chef-d’œuvre Art déco classé à l’Unesco, qui offre une vue panoramique à couper le souffle sur la ville.

On poursuit avec la visite des extérieurs de la Citadelle Vauban, où l'on prend un bon bol d’air frais, entre clairières, bois et aires de jeux pour les enfants.

On gagne maintenant Lens, où le peloton longe le parc du Louvre-Lens, symbole de la reconversion du bassin minier. Construit sur une ancienne fosse, ce musée satellite du Louvre s’impose comme un rendez-vous culturel de haute volée.

Cap ensuite sur Béthune, où l’on contemple le beffroi qui trône fièrement au centre de la Grand-Place, seul rescapé d’un centre-ville reconstruit après 1918. Une halte symbolique sur les routes du Nord, entre histoire et mémoire.

Le soir du 5 juillet, on se rend sur le boulevard Vauban à Lille, pour assister à l’arrivée des coureurs de la première boucle de 185 km organisée autour de Lille métropole.

On s’arrête à Montreuil-sur-Mer, cité fortifiée perchée sur un promontoire, dont on admire les remparts et les ruelles chargées d’histoire. Sur la route, on se délasse les jambes à la plage du Touquet.

La route serpente ensuite entre forêts et vallées avant de déboucher sur la Côte d’Opale. On traverse des paysages vallonnés, on s’offre un détour par la forêt domaniale d’Hardelot, puis on longe le littoral vers Condette.

À l’approche de Boulogne-sur-Mer, on grimpe jusqu’au Cap d’Alprech, un promontoire sauvage battu par les vents, parfait pour une pause face à la mer. Un peu plus au nord, les caps Gris-Nez et Blanc-Nez, deux balcons naturels sur la Manche, permettent d’apercevoir les falaises anglaises par temps clair.

On arrive ensuite par la haute ville de Boulogne-sur-Mer, ceinte de remparts, où trône la basilique Notre-Dame et son immense crypte. Quelques rues plus bas, on pousse les portes du château-musée pour admirer des collections archéologiques venues du monde entier.

Le 6 juillet, on assiste à l’arrivée des coureurs sur le boulevard Auguste Mariette, après un final musclé dans les rues en pente de la ville Le public se masse autour des remparts et sur le port, où des écrans géants diffusent l’étape.

Le peloton s’élance depuis Valenciennes, ancienne ville minière au patrimoine remarquable. On profite du départ pour visiter le musée des Beaux-Arts, l’un des plus riches du Nord, puis on prend un café en terrasse sur la place d’Armes.

L’étape traverse ensuite les pavés légendaires de Mons-en-Pévèle et d'Orchies, berceaux du Paris-Roubaix. À Cassel, on grimpe jusqu’au sommet du Mont pour admirer les Flandres depuis 176 mètres d’altitude. Et à Bergues, on retrouve le beffroi et les façades qui ont fait le succès de Bienvenue chez les Ch’tis.

On arrive enfin à Dunkerque, en bord de mer, entre front de mer animé, dunes et héritages des ports du Nord. On grimpe au sommet du beffroi Saint-Éloi, classé à l’Unesco, ou on découvre les collections du musée Dunkerque 1940, qui raconte une incroyable histoire de guerre.

En soirée le 7 juillet, on savoure moules-frites ou potjevleesch dans un estaminet près de la plage, avant de rejoindre la zone d'arrivée rue de la Cunette. Et on se retrouve bientôt pour la prochaine étape !