« Le prix d’un logement dans le moyen pays niçois tourne autour de 450 000 à 500 000 € »
Le moyen pays niçois attire un nombre croissant d’acheteurs, qui sont aujourd’hui plus nombreux que le nombre de biens immobiliers en vente. Eléments d'explications avec Angélique Aumord, responsable de l'agence Gauloise.
SeLoger. Quel est le prix d’une transaction dans le moyen pays niçois ?
Angélique Aumord. Dans le moyen pays niçois, aujourd’hui le montant d’une transaction tourne autour de 450 000 à 500 000 €, puisque sur notre secteur nous vendons essentiellement des maisons individuelles ou mitoyennes, et des résidences principales. Donc, on constate un prix moyen moins élevé que sur le bord de mer, qui lui va tourner autour de 550 000 à 600 000 € pour la moindre maison dès qu’il s’agit des villes qui touchent le bord de mer.
Où investir pour faire une bonne affaire ?
Si on veut réaliser une bonne affaire aujourd’hui, il faut investir sur le haut pays, il faut aller chercher plus loin, à 1h-1h30 de route de Nice et acheter dans le véritable arrière-pays niçois. Il n’y a pas vraiment de bonnes affaires à réaliser sur les villes du moyen pays et du bord de mer, sauf cas particuliers tels que les successions. Mais sinon il faut s’éloigner, et espérer que le marché immobilier monte comme il a pu le faire jusqu’à présent jusqu’à l’arrière-pays, pour que dans quelques années ça soit une bonne affaire.
Les biens qui se négocient bien sont ceux sont qui présentent des prix supérieurs à 800 000 € ».
Angélique Aumord, agent immobilier.
Est-il difficile de négocier le prix d’un bien dans le moyen pays niçois ?
Aujourd’hui les biens qui sont vendus au prix juste se vendent très rapidement, donc il n’y a pas vraiment de marge de négociation si le bien a d’ores et déjà été affiché au prix du marché. Si les biens sont au prix du marché, ils se vendent bien, ils se vendent vite. Les biens qui se négocient bien chez nous sont ceux sont qui présentent des prix supérieurs à 800 000 €, donc les biens dits « de prestige », car la clientèle est plus rare, et ces clients-là peuvent donc se permettre de négocier. Mais concernant les autres biens, il est plus difficile de négocier, car nous sommes toujours dans un secteur dans lequel on compte plus d’acheteurs que de biens en vente.
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