Saint-Barth augmente jusqu'à 35 % sa taxe sur les plus-values immobilières !

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Saint-Barth s’attaque à la spéculation immobilière : le passage de 20 % à 35 % de la taxe sur les plus-values immobilières traduit la volonté des élus d’atténuer la flambée des prix sur la petite île des Antilles.

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Saint-Barth augmente jusqu'à 35 % sa taxe sur les plus-values immobilières !
Saint-Barth, une île de rêve, son sable fin, sa mer claire et sa… spéculation immobilière. © forcdan
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A Saint-Barth, les autorités s'attaquent à la spéculation immobilière

« Mettre un coup de frein à la spéculation », le message est explicite. Pour Bruno Magras, président de la collectivité de Saint-Barthélemy, trop c’est trop. La petite île des Antilles, qui doit sa réputation au tourisme de luxe, commencerait donc à en ressentir les effets pervers. Pour ce faire, la taxe sur les plus-values immobilières, qui concerne également à la résidence principale, s'élèvera à 35 % si le vendeur occupe son bien depuis moins de cinq ans, au lieu de 20 % en cas d'occupation antérieure, selon une délibération récemment votée.

Bon à savoir

Pour les autres biens en dehors de la résidence principale, le taux a été porté à 35 % si le vendeur détient le bien depuis moins de huit ans. Il restera à 20 % si la détention de ce dernier est supérieure à huit ans.

Les jeunes de l’île ne trouvent plus à se loger

L’objectif de cette nouvelle règle fiscale est bel et bien d’éviter que les biens ne changent de propriétaire régulièrement, favorisant ainsi les plus-values à court terme. La durée sera d’ailleurs récompensée : le montant de la plus-value imposable sera diminué par un abattement de 10 % par an à partir de la huitième année de détention du bien immobilier et par un abattement de 20 % par an, s'il s'agit d'une résidence principale. L'urbanisation galopante sur l’île et la hausse des prix de l'immobilier et des loyers inquiètent de plus en plus les élus qui ont donc décidé de réagir. L’objectif recherché, c’est « le ralentissement des transactions », explique Bruno Magras.

Ce que l'on veut faire, c'est arrêter ce marché haussier qui est en train de nuire à la population, au risque que plus un jeune de l'île ne puisse accéder à la propriété »

Bruno Magras, Président de la collectivité de Saint-Barthélemy

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