Bourges : de bonnes affaires immobilières à réaliser

Florian Billaud
Partager sur
FacebookTwitterLinkedin

Bourges, la préfecture du Cher, possède aussi bien des maisons à colombages que des pavillons modernes. Avec du tourisme et deux projets porteurs en centre-ville, la baisse des prix devrait stimuler achats et locations sur l’ensemble de la ville.

Image
Bourges : de bonnes affaires immobilières à réaliser
La cathédrale Saint-Étienne de Bourges a été construite entre la fin du XIIᵉ et la fin du XIIIᵉ siècle. © Jean-Jacques Cordier
Sommaire

Une ville avec un patrimoine diversifié

Pignoux-Sembat-Charlet est un quartier étendu et proche de la nature qui va de la place Malus jusqu'à l'hôpital Jacques-Cœur. Le manque de commerces fait défaut mais des maisons à un prix abordable plaisent aux familles, du fait de la baisse globale moyenne berruyère de 5 % (comparé à 2013).

Chiffres de l’immobilier à Bourges 

  • 47,1 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale.
  • Bourges comprend 72,4 % de maisons.
  • La surface moyenne d'un bien immobilier est de 137 m2.

Si l’offre est calme à Turly et à la Chancellerie, le mètre carré en baisse offre des opportunités aux portefeuilles limités parmi une kyrielle d’appartements datant des années 60-70, sans ascenseur. C’est ce manque que les seniors reprochent aux immeubles pittoresques du centre historique. Les parkings manquent également. Malgré leur splendeur architecturale, les piètres performances énergétiques des maisons à colombages expliquent que les prix n’explosent pas. En revanche, pas de souci pour louer lors du Printemps de Bourges ou à des touristes venus visiter une ville classée au Patrimoine de l’Unesco.

Le Val d’Auron et ses maisons avec vue sur le golf ne se bradent pas. Les pavillons des années 2000 tirent les prix vers le haut. Moins coûteuses mais recherchées par les familles en quête d’un jardin, Gionne regorge de maisons d’après-guerre au fort potentiel de réhabilitation.

Laurent Mathia, agent immobilier à Bourges

"Les jeunes couples ciblent une maison de 100 m2 avec trois chambres et un jardin. Les préretraités, en quête d'un appartement avec parking ou garage ou d'une maison plain-pied, cherchent à proximité du centre"

Insa et Avaricum : de belles perspectives foncières

Pour une ville recensant 71 155 habitants, 5 000 étudiants représentent un marché important pour la vacance locative. D’autant plus que les Beaux Arts siègent dans l’hypercentre. Les étudiants ne cherchent pas en périphérie, mais les petites surfaces du centre-ville. Peu regardant sur l’isolation souvent défaillante, les propriétaires apprécient d’autant plus le fait que leurs parents soient garants. Le nombre d’étudiants a gonflé en septembre avec l’arrivée de l'Insa, une école d'ingénieurs à proximité du centre-ville.

Autour de la rue Moyenne et des rues piétonnes, les prix ont connu une baisse. C’est donc une bouffée d’air pour les propriétaires souhaitant vendre sur un marché de l'ancien en recul.

Avaricum (centre commercial et logements) dynamisera le centre et attirera célibataires, jeunes couples ou retraités près de la place Cujas. Si l'inauguration était souhaitée l’année prochaine, les travaux ont débuté tardivement, à cause de vestiges gallo-romains insoupçonnés. Côté transport, le maillage des bus est correct (sauf le soir). Le TER relie Paris à deux heures, contre 2h50 par l’autoroute.

Les plus belles maisons et appartement se situent en centre-ville, mais il est facile de se loger à Bourges, située au carrefour du pays. Marchés du neuf et ancien se croisent également.

Les Points à retenir :

  • Ville touristique et étudiante, la location représente une valeur sûre.
  • Le prix des petites surfaces du centre devrait rebondir avec l’arrivée de l’Insa.
  • Avec des maisons vieillissantes, les acheteurs négocient le piètre bilan énergétique. 
Cet article vous a été utile ?
1
0

Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)

Partager sur
FacebookTwitterLinkedin
A la une !