Vous recevez votre famille pour Noël et comptez passer du temps en cuisine. Entre le four qui tourne à plein régime et les plaques allumées pendant des heures, la facture d’énergie peut vite grimper. Bonne nouvelle : il est possible de régaler ses invités, sans faire exploser le compteur. Voici 8 astuces simples pour un repas de fête plus économe… et sans stress.
Prévoyez des entrées froides pour éviter les cuissons
Pour l’entrée, exit les tourtes, vol-au-vent et autres veloutés, qui demandent une cuisson longue ou un réchauffage avant le service. Faites la part belle aux entrées froides, préparées minute ou un peu à l’avance.
Pensez notamment au traditionnel saumon gravlax, aux huîtres ou au foie gras. Le carpaccio de Saint-Jacques, les verrines de mousses de légumes au fromage frais et les gaspachos raviront également les papilles des plus gourmands !
Préchauffez le four sans excès
Recommandé dans la plupart des recettes, le préchauffage est l’une des phases les plus énergivores du four. Celui-ci fonctionne en effet à pleine puissance pour atteindre la température désirée.
Le préchauffage reste indispensable pour certaines préparations délicates, comme les pâtisseries à base de génoises, choux, feuilletés et les poissons en papillote.
À l’inverse, il n’est pas vraiment nécessaire pour les cuissons longues. Vous pouvez le limiter à 5 minutes pour les viandes rôties, les plats mijotés, les gratins et les légumes rôtis.
Adoptez les bonnes pratiques au four
Adaptez le choix du plat à la cuisson. Optez pour le métal pour les cuissons courtes : il chauffe plus rapidement. Préférez le verre ou la céramique pour les cuissons longues, car ils offrent une meilleure homogénéité de cuisson.
Surveillez la cuisson par la porte du four pour éviter de l’ouvrir et de le faire redescendre en température.
Enfin, éteignez le four quelques minutes avant la fin de la cuisson pour profiter de la chaleur résiduelle.
Regroupez les cuissons
Autre astuce pour maîtriser la consommation d’énergie du repas de Noël : regrouper les cuissons.
Vous pouvez, par exemple, enchaîner les plats à la même température, cuire une viande et des légumes en simultané ou réchauffer un plat pendant qu’un autre termine sa cuisson.
Servez une volaille désossée…
Les volailles cuisent plus rapidement que les gigots. Comptez 1 h 45 à 2 h 30 pour une pintade ou un chapon contre au minimum 2 h 30 à 3 heures pour un gigot.
Le tips consiste à désosser la volaille et à l’aplatir pour qu’elle cuise plus vite. Les os ralentissent en effet la montée en température au cœur de la chair.
Vous craignez que la viande ait moins de goût ? Vous pouvez compenser avec une farce, un assaisonnement plus travaillé ou un roulage serré dans la peau.
… Ou un poisson
Pour réduire encore plus la consommation d’énergie, vous pouvez préférer un poisson à une viande.
La cuisson en papillote et au four d’un filet de cabillaud ou de saumon prend 12 à 20 minutes. Une dorade entière prend seulement 25 à 35 minutes au four, une sole, 10 à 15 minutes à la poêle.
Couvrez les casseroles
Pour limiter les pertes de chaleur pendant que vous cuisinez, pensez à couvrir les casseroles. Vous raccourcirez ainsi le temps de cuisson et économiserez jusqu’à 25 % d’électricité ou de gaz, selon l’ADEME.
Optez pour un dessert glacé
Contrairement à une bûche pâtissière, une tarte ou un gâteau, qui demandent une cuisson, un refroidissement et parfois un réchauffage, un dessert glacé est prêt à servir. Il se révèle aussi plus digeste à la fin d’un repas copieux et plus simple à servir !
En adaptant le menu et le timing des cuissons, vous pouvez préparer un repas généreux, maîtriser votre consommation d’énergie et garder l’essentiel : le plaisir d’être ensemble.
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