Enrico Macias : « on ne me prendra jamais ma villa de Saint-Tropez »
Condamné à 30 millions d’euros d’amende, le chanteur est menacé de perdre sa villa du sud de la France. Il assure dans les colonnes de Nice Matin qu’un tel scénario n’aura jamais lieu.
L’envie d’en découdre est clairement affichée : « Je vais la garder. On ne me la prendra jamais ». Dans les colonnes de Nice Matin, Enrico Macias assure qu’il se battra avec la dernière des énergies pour conserver sa propriété de Saint-Tropez, hypothéquée en mars dernier. Même si, dans quelques semaines, l’hypothèque sera levée. Le célèbre chanteur vit un véritable cauchemar immobilier. Il y a 7 ans, le chanteur et sa femme contractent un prêt auprès de la banque islandaise Landsbanki pour acheter leur maison. Pour obtenir le prêt, la banque leur propose de placer les deux biens en garantie, contre la valeur en euros ce ces propriétés, estimées à environ 35 millions d’euros.
Il ne veut pas lâcher la maison !
Or, la couple n’eut à utiliser finalement « que » 9 M€ pour l’achat de la villa de Saint-Tropez. C’est alors que la banque les oblige à réinvestir les 26 millions restant dans des supports spéculatifs (polices d’assurance-vie), révèle le magazine Gala. Un choix particulièrement dangereux, le système bancaire islandais en décomposition entraînant dans sa chute, entre autres, la banque Landsbanki avant la valeur des polices d’assurance-vie n’épouse la même chute libre.
C’est alors que la banque réclame au couple Macias le remboursement intégral du prêt de 35 millions d'euros. Refus d’Enrico Macias, qui porte l’affaire en justice au Luxembourg et s’y fait condamner à régler la somme de 30 millions d’euros, le tribunal estimant qu’il « avait engagé ses biens en toute connaissance de cause ». La perte de la maison tropézienne paraît donc inéluctable mais le chanteur entend bien résister : « On ne me la prendra jamais », assure-t-il à Nice Matin. Le bras de fer ne fait que commencer.
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