Sol, mur, plan de travail... ce matériau solide et design est à adopter d'urgence !
Longtemps réservé aux lofts, le béton ciré s’invite désormais dans toutes les pièces de la maison. Résistant, moderne, personnalisable… ce revêtement coche (presque) toutes les cases. Mais vaut-il vraiment le coup ? Réponse.

Le béton ciré, star de la déco
Le béton ciré – ou microciment – est un revêtement lisse et sans joints apparents. Ce matériau est composé d’un mélange de ciment, de résines et d’additifs. Et depuis quelques années, sa popularité a explosé.
Pour preuve : le marché du béton décoratif pesait déjà 18,69 milliards de dollars en 2024. Et il pourrait dépasser les 38 milliards d’ici 2037, selon Research Nester. Soit plus de 5 % de croissance par an.
Pourquoi un tel engouement ? D’abord parce que ce matériau fait preuve d’une durabilité. Il ne se décolore pas à la lumière du soleil, ne craint pas l’humidité (une fois traité) et résiste aux chocs.
Plus de 70 coloris disponibles
Mais le béton ciré n’est pas juste solide. Il est également très design. Sa surface lisse et sans joints crée une impression de continuité. Ce qui permet d’agrandir visuellement l’espace et de créer une déco épurée.
Autre avantage : sa grande variété de finitions. Vous pouvez opter pour un rendu mat, satiné ou brillant. Et les constructeurs proposent désormais plus de 70 teintes.
Initialement associé au style industriel, voire au minimalisme, le béton ciré s’invite aujourd’hui dans tous les intérieurs. Ce matériau s’adapte à la plupart des ambiances, que votre logement soit contemporain ou classique.
Un prix qui dépasse souvent 150 €/m²
Côté confort, le béton ciré marque aussi des points. Grâce à sa bonne inertie thermique, il conserve et diffuse la chaleur. Ce matériau est donc parfaitement compatible avec un chauffage au sol.
Autre point fort : il s’applique en couches très fines (2 à 3 mm). Ce qui vous permet de l’utiliser par-dessus un carrelage existant, un escalier ou un plan de travail – sans réaliser des travaux trop importants.
Seuls bémols ? Un risque de fissure en cas de mouvements de terrain. Un coût qui reste élevé (environ 150 €/m²). Une pose qui ne s’improvise pas. Et un risque de tâches si la protection (vernis ou cire) s’use.
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