Imaginez : vous rouvrez votre piscine au printemps et découvrez une eau verte et du matériel abîmé. Tout ça à cause d’un hivernage bâclé. Pour éviter les mauvaises surprises, voici les 5 erreurs d’entretien à éviter absolument.

Hiverner une piscine sale
Avant de lancer l’hivernage, la piscine doit être impeccable. Première étape : balayer et brosser les parois ainsi que la ligne d’eau pour supprimer les dépôts et les graisses. Ensuite, passer l’aspirateur ou le robot pour retirer les feuilles et les débris au fond du bassin.
On passe ensuite à la qualité de l’eau. Il vous faut équilibrer le pH pour qu’il reste autour de 7.2°C et réaliser un traitement choc pour éliminer les germes restants. Enfin, ajoutez un produit d’hivernage pour limiter l’apparition d’algues et la formation du calcaire
Mettre la piscine en hivernage trop tôt ou trop tard
Il vous faut attendre que l’eau passe durablement sous la barre des 12°C pour mettre la piscine en sommeil. Au-dessus, les bactéries, algues et autres micro-organismes continuent de proliférer. Conséquence ? L’eau risque de virer au vert et d’être impraticable au printemps.
N’attendez pas trop non plus une fois cette température atteinte ! La filtration continue de tourner pour rien et un coup de gel peut compromettre le commencement de l’hivernage.
Vider complètement le bassin
Vous envisagez une solution radicale : vider entièrement la piscine. Erreur ! L’eau joue un rôle de protection du bassin. Elle maintient la structure en place et absorbe la pression du sol.
Sans elle, la coque d’une piscine enterrée peut se déformer, se fissurer ou même remonter sous la poussée des nappes phréatiques.
Les revêtements, eux aussi, risquent de se craqueler faute d’humidité. Et c’est la cata au printemps, avec un bassin endommagé, parfois irréparable, et des frais de rénovation à supporter. Il vaut donc mieux toujours conserver un niveau d’eau adapté à l’hivernage.
Ne pas abaisser le niveau d’eau du bassin
Si vous avez opté pour l’hivernage actif, vous pouvez passer au paragraphe d’après. Vous devez en effet conserver le niveau d’eau habituel pour permettre aux skimmers d’aspirer et à la pompe de faire circuler l’eau quelques heures par jour.
En revanche, si vous avez choisi l’hivernage passif, vous devez abaisser le niveau de l’eau. À quelle hauteur ? Juste sous les buses de refoulement ou la prise balai, mais surtout pas sous les skimmers.
Pourquoi ? Parce que les skimmers doivent rester partiellement immergés. À sec, le plastique finit par se dessécher ou se fissurer.
Autre précaution : placer des gizzmos dans chaque skimmer pour absorber la pression du gel et protéger leurs parois internes.
Ne pas mettre de couverture de protection adaptée
Vous utilisez une couverture à bulle pour préserver la chaleur de l’eau en été ? Attention, elle n’est pas adaptée à l’hivernage. Le froid la fragilise et elle peut même se déchirer sous le poids de l’eau ou de la neige. Elle ne bloque pas non plus la lumière, ce qui laisse les algues se développer.
Exit, donc, la couverture à bulle, et place à la bâche d’hiver, plus épaisse et résistante aux conditions hivernale.
Dernier conseil pour la route : ne laissez pas votre piscine totalement à l’abandon pendant l’hiver. Un coup d’œil régulier s’impose : retirez l’excédent de pluie ou de neige qui s’accumule sur la bâche, vérifiez le niveau d’eau et contrôlez que les flotteurs ou gizmos restent en place.
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