Bougies, encens et parfums d'ambiance : sont-ils vraiment sains pour la maison ?

Laetitia Navarra
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Allumer une bougie parfumée, faire brûler un bâton d’encens, vaporiser un spray d’ambiance… De petits gestes qui créent une ambiance cocooning à la maison. Attention toutefois : il est important d'utiliser ces produits avec parcimonie, car ils ne sont pas aussi inoffensifs qu’ils en ont l’air. Explications. 

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Bougies et parfums d'intérieur : sains ou toxiques ?
Attention aux parfums d'ambiance : ils ne sont pas toujours inoffensifs ! ©Getty Images
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Quand le parfum d’intérieur vire à la pollution…

Le 25 septembre, le magazine 60 Millions de consommateurs a publié les résultats d’une enquête sur une vingtaine de produits d'ambiance. Verdict : aucun n’est totalement sain.

En cause, la combustion. Quand on allume une bougie ou un batonnet d'encens, on ne diffuse pas seulement une odeur agréable. On libère aussi des particules fines, qui s’infiltrent profondément dans les poumons, ainsi que des composés organiques volatils (COV).

Parmi eux, le benzène et le formaldéhyde – deux substances cancérogènes avérées –, mais aussi l’acroléine, un irritant puissant pour les yeux, le nez et les voies respiratoires.

Des huiles essentielles pas aussi saines qu’on le croit

Les sprays et diffuseurs aux huiles essentielles contiennent quant à eux des molécules naturelles comme les terpènes. Elles peuvent provoquer des réactions allergiques ou irriter les voies respiratoires.

Bougies, encens et autres produits d'ambiance… quels sont les plus dangereux ?

Le champion des polluants, c’est le bâton d’encens. Les concentrations en particules et en COV dépassent souvent les valeurs de référence fixées par l’Anses. Les personnes asthmatiques, les enfants et les femmes enceintes devraient absolument les éviter.

Viennent ensuite les bougies parfumées. Elles émettent des particules fines et de l'oxyde d’azote. Plus le parfum est élaboré et la senteur marquée, plus les risques de substances irritantes ou perturbatrices sont élevés.

À la troisième place, on trouve les sprays et diffuseurs électriques. Ils libèrent moins de composés dangereux que les produits à combustion, mais restent irritants à forte dose.

On finit ce classement avec les diffuseurs à bâtonnets. Ils fonctionnent sans brûler, et produisent donc moins de gaz toxiques. Toutefois, ils ne sont pas totalement neutres : de petites quantités de COV se dégagent malgré tout.

Comment on limite les risques pour la santé ?

Deux réflexes à adopter : limiter la combustion des produits à 30 à 60 minutes maximum et ne pas les utiliser tous les jours.

Fan des bougies ? Privilégiez les modèles en cire végétale ou en cire d’abeille et les mèches sans métal. Brûlez-en une seule à la fois, en évitant les petites pièces.

Plus important encore : pensez à aérer votre logement au moins 10 minutes par jour pour assainir l’air ambiant.

Les alternatives pour un intérieur qui sent bon

Exit les produits polluants ! Place aux solutions naturelles de grand-mère. Les zestes d’agrumes, le café moulu dans une coupelle, les bouquets de fleurs séchées et autres pots-pourris font très bien le job… et sans effets secondaires indésirables !

Si une odeur persistante vous dérange, mieux vaut vous attaquer directement à la cause. Vérifiez la ventilation, nettoyez les textiles, aérez plus souvent… Comme le résume l’Ademe : « Une maison saine, c’est une maison qui ne sent rien ».

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