La ville de Porto-Vecchio (Corse du sud) est exposée à des loyers élevés. Elle n’est pourtant pas reconnue, sur le plan urbanistique, comme étant une « zone tendue » par la loi Alur.
En France, 28 agglomérations de plus de 50 000 habitants, dont Bastia, ont été reconnues « zones tendues ». Etonnamment, Porto-Vecchio, qui présente le profil idoine, échappe à ce traitement. Elle le « mériterait pourtant », affirme l'Adil à Corse Matin. « Avec un loyer mensuel médian de 500 € pour un studio, 700 € pour un F2 et 1 000 € pour un appartement de quatre pièces dans le canton de Porto-Vecchio, le marché local de l'immobilier est comparable à celui des grandes villes.. Des loyers déjà élevés que certains propriétaires n’hésitent pas à rehausser encore, des « augmentations arbitraires » assure Maria-Francesca Buttafoghi, conseillère à l'Adil 2A.
A Porto-Vecchio, on dénombre beaucoup de contentieux
L’Adil, dont la raison d’être est d’aider les particuliers ou locataires en cas de litiges, recense de nombreux contentieux dans le secteur. « Il n'est pas rare, par exemple, qu'un bailleur se permette de donner congé à son locataire avant le terme du bail, ce qui est interdit », précise la conseillère de l'Adil.
Zones tendues
Depuis l'entrée en vigueur de la loi Alur, les règles qui régissent la location ont été modifiées. Cette loi introduit la notion de « zones tendues ». 28 aglomérations bénéficient des frais d'agence plafonnés et réglementés.
La rédaction vous conseille :
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)