Si les acquéreurs français ont fait leur retour sur le marché de l'immobilier de luxe parisien au cours du 1er semestre, ce sont les investisseurs étrangers qui ont créé le plus de demande.
A Paris, l’immobilier de luxe retrouve ses acheteurs
Au cours du premier semestre 2016 l’immobilier de luxe parisien a connu un rebond du nombre de ventes par rapport à celles réalisées sur l’année 2015. D’après la note de l’agence John Taylor Paris, les prix se sont globalement stabilisés contrairement à ces dernières années : « les propriétaires disposant de réels projets de vente ont revu leurs ambitions à la baisse et les acquéreurs bénéficient de conditions de financement très avantageuses. » affirme Jean-Philippe Roux, directeur de l’agence John Taylor. Une belle progression marquée par le retour des acheteurs français qui n’hésitent plus à investir dans des biens à plus de 5 M€. Aujourd’hui , il représente 40 % des acquéreurs de biens de prestige.
Des ventes toujours plus rapides :
Les commercialisations d’appartements pré-décorés et meublés séduisent de plus en plus la clientèle. Pour ce type de vente, deux à trois mois seulement sont nécessaires pour trouver preneur, à condition que les biens soient situés dans des quartiers de prestige comme le Triangle d’or, Saint-Germain des Prés ou l’Avenue Montaigne.
Une forte demande de la part des investisseurs étrangers
Si la proportion d’acheteurs français a sensiblement augmenté concernant les ventes de biens de luxe, celle des acheteurs étrangers reste toujours majoritaire. En effet, 60 % des ventes sont accordées aux investisseurs d’origines étrangères qui y voient une optique de résidence secondaire à long terme. Parmi les pays les plus observés : la Suisse, le Liban, la Turquie et les Emirats dont la demande semble de plus en plus forte.
Bon à savoir :
Le second semestre 2016 devrait lui aussi connaitre de beaux jours puisque, depuis le mois de septembre, les investisseurs, qui avaient déserté le marché, comme les Brésiliens ou les personnes venues d’Asie, reviennent en France.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)