À la naissance d’un enfant, il peut arriver que l’on se sente un peu à l’étroit chez soi. No stress, il existe un moyen de « pousser les murs » et de gagner en volume : l’extension de maison. Comment procéder ? Quelles sont les règles à respecter ? Découvrez-le.
1. L’extension de maison : une alternative au déménagement
Si vous et votre petite famille (qui vient de s’agrandir) êtes en manque de m², jouer la carte de l’extension de maison pourra vous éviter de devoir acheter plus grand et de déménager. Plusieurs solutions s’offrent à vous selon le type d’extension que vous choisirez : transformer un garage en habitation, surélever votre habitation, en aménager les combles, faire installer une véranda, creuser dans les fondations de votre maison pour augmenter - par « décaissement » - l’espace disponible, faire construire une habitation indépendante…
2. Combien ça coûte, une extension de maison ?
Il est difficile de chiffrer précisément le coût des travaux que nécessite l’arrivée de bébé avec l’extension de votre maison. Et pour cause, l’enveloppe budgétaire sera susceptible de varier en fonction des matériaux utilisés, de la complexité du chantier, de la destination (stockage, habitation…) de la pièce qui sera créée et du gain - en m² - souhaité. À titre indicatif, sachez toutefois que pour faire aménager vos combles, il vous en coûtera, en moyenne, entre 300 € et 1 000 € du m². Dans le cas d’une surélévation de maison, comptez de 1 500 à 2 000 € du m². Pour une véranda en PVC de 20 m², votre budget devrait osciller entre 15 000 et 30 000 €. Si c’est une extension « horizontale », dont vous avez envie, faire bâtir une pièce attenante à votre habitation vous coûtera entre 1 000 et 1 500 € du m² selon le matériau (brique, bois) sur lequel vous aurez jeté votre dévolu. Enfin, dans le cas d’un aménagement de cave, les prix les plus fréquemment relevés vont de 1 500 à 2 000 € du m².
Bon à savoir
Augmenter la superficie de votre maison aura pour effet de faire grimper le montant de votre taxe foncière.
3. Extension de maison : quelles sont les formalités à respecter ?
Si vous faites procéder à l’extension de votre maison, différentes démarches devront être effectuées selon l’ampleur et l’impact des travaux réalisés. Dans une zone couverte par un PLU, aucune démarche administrative n’aura à être accomplie si le gain en superficie de votre extension ne dépasse pas 5 m² et que l’aspect extérieur de votre habitation demeure inchangé. Dans le cas contraire, ou si l’extension aboutit à un gain d’espace compris entre 5 m² et 20 m², votre chantier devra faire l’objet d’une déclaration préalable de travaux. Enfin, un permis de construire sera requis si, après travaux, la superficie totale de votre habitation dépasse 150 m² ou que les travaux d’extension vous ont fait gagner plus de 20 m². Dans une zone non couverte par un PLU, un permis de construire ne sera obligatoire qu’à partir de 40 m² de gain. Enfin, différentes réglementations seront applicables selon la superficie que vous aurez gagnée. Si la surface totale envisagée après la réalisation de vos travaux d’extension dépasse 150 m² (ou 170 m² pour toute demande de permis de construire qui aurait été déposée avant le 1er mars 2017), vous serez dans l’obligation de faire appel à un architecte.
Les points clés à retenir
- À l’arrivée de bébé, réaliser des travaux d’extension dans votre habitation permet d’éviter de déménager.
- Effectuer des travaux visant à agrandir votre logement ne doit pas se faire à la légère : l’intervention d’un professionnel est, sinon obligatoire, au moins vivement conseillée, différentes démarches doivent être effectuées, votre taxe foncière sera revue à la hausse, etc.
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