En théorie, rien n’empêche un senior d’emprunter pour financer son projet immobilier. En pratique, la plupart des banques rechigneront toutefois à donner leur feu vert à un emprunteur dont l’âge au compteur dépassera les 75 ans en fin de prêt. Mais le principal obstacle auquel se heurtent les seniors, qui désirent souscrire un prêt immobilier, n’est autre que l’assurance-emprunteur. Et pour cause, son montant grimpera si l’emprunteur n’est plus tout jeune ou qu’il a des antécédents médicaux. Un baby-boomer, c’est-à-dire une personne née juste après la Seconde Guerre Mondiale, pourra payer son assurance-emprunteur jusqu’à sept fois plus cher qu’un Millénial. S’il achète sur le tard, un senior devra s’y prendre avant de partir en retraite et il aura tout intérêt à faire appel à un courtier en assurances de prêt. Enfin, pour réduire la pression fiscale, un senior désireux de transmettre son patrimoine immobilier à ses proches serait bien inspiré d’opter pour une donation avec réserve d’usufruit.
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Viager
Fraction de la rente non taxable et exonération fiscale du bouquet pour le crédirentier. Absence de revenus fonciers et exonération de l’ISF pour le débirentier. Chaque partie peut tirer profit d...