Alors que de plus en plus de Français prennent conscience de la fragilité de l’environnement et de l’épuisement des ressources naturelles, les maisons dites « écologiques » sont au centre de toutes les attentions. Pour pouvoir se dire écologique, une habitation doit se conformer aux normes environnementales et répondre aux standards exigés, tant au niveau de sa construction (recours à des matériaux naturels, recyclés et/ou peu polluants) que de son fonctionnement (mise en place de systèmes alternatifs de production d’énergies renouvelables).
Une maison écologique se doit aussi d’être passive. En s’appuyant sur leur isolation, en limitant au maximum les ponts thermiques, en jouant la carte du recyclage et en tirant profit de la chaleur des rayons du soleil, l’habitant d’une maison passive parviendra à réduire considérablement ses dépenses en énergie. En termes de chauffage, la consommation d’une maison passive est inférieure de 90 % à celle d’une maison traditionnelle. Enfin, dans le cadre de la mise en place prochaine de la RE2020 (qui succèdera à la RT 2012), les constructions neuves iront encore plus loin. En effet, la RE2020 prévoit qu’elles devront produire plus d’énergie qu’elles n’en consommeront, à l’image des bâtiments à énergie positive (BEPOS) dont la consommation d’énergie ne dépasse pas 100 kWh/m².