1 étudiant sur 2 préfère garder son logement et payer un loyer à vide lors d'un stage à l'étranger
Avec des parcours universitaires qui s'accompagnent souvent de stages à l’étranger, les étudiants sont contraints de s'éloigner de leur logement. Il semble que la moitié d'entre eux préfère payer un loyer à vide plutôt que de sous-louer ou de quitter leur appartement.
Plus de 40 % des étudiants quittent leur logement pour plusieurs mois
Que ce soit pour un stage, un séjour linguistique ou des études à l’étranger, la plupart des étudiants sont amenés à quitter leur logement à plusieurs reprises pendant leur parcours universitaire. Smartrenting, agence de gestion locative spécialisée dans la sous-location, a interrogé près de 1 400 étudiants afin de connaître leur situation et leur attitude vis-à-vis de leur appartement quand ils doivent le quitter pour plus d'un mois. Parmi les étudiants interrogés, 50 % louent un appartement, 16 % vivent en colocation, 10 % en résidence universitaire, 22 % chez leurs parents et 1,7 % sont propriétaires. Cette étude nous apprend que le logement représente une part considérable du budget mensuel des étudiants, en particulier pour ceux qui vivent seuls dans une grande ville. De plus, alors que cela constitue une contrainte budgétaire supplémentaire, 4 étudiants sur 10 (43 %) déclarent qu’ils ont un projet de départ qui les amène à quitter leur logement pendant plus d'un mois.
Chiffres clés
Les étudiants en école de commerce (70 %) et en école d'ingénieur (63 %) sont les plus nombreux à quitter leur logement pour une longue période.
Lors d'un stage à l'étranger, la sous-location n’est pas un réflexe pour les universitaires
Les étudiants qui décident de s’éloigner de leur logement le font principalement pour effectuer un stage dans une autre ville de France (30 %) ou à l'étranger (20 %), tandis que 21 % sont motivés par un projet de voyage. De plus, d’après cette enquête, pendant leur absence, la majorité des étudiants (53 %) paye un loyer pour un appartement inhabité, tandis que 30 % décident de le rendre et que « seulement » 10 % optent pour la sous-location. Ces chiffres peu à l’avantage de cette dernière s’expliquent, selon cette étude, par le fait que les règles de la sous-location sont largement ignorées. « Parmi les étudiants sondés, plus de la moitié sont convaincus, à tort, que la sous-location est illégale », affirme l’agence de gestion locative spécialisée dans la sous-location. Or, la sous-location est « légale dès lors qu'il existe un accord écrit entre le propriétaire et le locataire, et que le loyer versé par le sous-locataire n’est pas supérieur à celui payé par le locataire. »
Bon à savoir
Attention, la sous-location dans le cadre d’un bail d’habitation d'une résidence principale n’est possible qu’avec l'accord du propriétaire et doit répondre à des conditions légalement définies. Si vous vous risquez à sous-louer votre logement sans autorisation, vous vous exposez à une procédure de résiliation du bail.
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