Les accidents de la vie sont nombreux mais ceux qui ont lieu au domicile causent 5 fois plus de décès que ceux de la route, soit 18 000 personnes chaque année !
Accidents domestiques : enfants et séniors, les plus en danger
La statistique est méconnue : près de 50 % des accidents de la vie courante surviennent au domicile. Comme le révèle le Figaro immobilier, les enfants et les personnes âgées sont les premières victimes des accidents domestiques. Pour les seconds, les conséquences sont les plus graves, comme l’atteste une récente étude de l’observatoire Mavie et de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Au sein d’habitations souvent inadaptées, la cuisine, le séjour, les chambres et la salle de bains regorgent de pièges à éviter mais des solutions existent pour faciliter le quotidien des petits et des personnes âgées.
Contrairement à ce qu’on croit, les services à la personne et la domotique concernent aussi bien les seniors que les enfants ».
Brice Alzon, président-fondateur de la Maison des services à la personne (MDSAP).
Les services d'aide 100 % digitalisés se développent
Pour veiller aux personnes les plus fragiles, des innovations foisonnent : cuisine aménagée pour les personnes à mobilité réduite, détecteur de fuite de gaz, robot capable de transporter les objets trop lourds, voire même de combler le vide psychologique de certains : « À l’aspect connecté, il est important d’ajouter la composante big data, à savoir la collecte de données pour améliorer le suivi des personnes âgées ou des enfants. Pour l’heure, nous n’en sommes qu’aux prémices mais nous avançons avec les acteurs du secteur », explique Brice Alzon dans le Figaro immobilier. Pour les plus jeunes, les objets connectés s’adressent aux nounous. A travers les tablettes numériques, les parents ont la possibilité d’expliquer leurs attentes en matière de nourriture ou de soutien scolaire et peuvent suivre à distance le travail des nounous.
1,2 million de personnes dépendantes aux services d'aide
Et 500 000 personnes ont recours à la téléassistance, selon les chiffres du Ministère de la Santé. Mais un sondage Ifop révèle que 83 % des Français souhaiteraient que les objets connectés ne se substituent pas complètement à la présence humaine.
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