Vélo & Culture : les sites touristiques à ne pas manquer lors du Tour de France 2025 (région Centre-Val de Loire)
Alors que les coureurs avalent les kilomètres, on savoure, nous, les trésors culturels et naturels du Centre-Val de Loire et du Puy-de-Dôme. Entre cités médiévales, musées insolites et paysages volcaniques, chaque étape du Tour de France nous fait (re)découvrir un patrimoine d’exception.

À Chinon
On démarre la visite de Chinon en gagnant les hauteurs de la forteresse royale, qui nous fait remonter le temps jusqu'au Moyen Âge. Jeanne d’Arc y rencontra Charles VII en 1429, avant de libérer Orléans.
Restaurée, scénographiée et transformée en musée, l’imposante bâtisse composée de trois châteaux se visite librement ou avec un guide, pour en savoir plus sur les logis royaux, les tours de guet et le chemin de ronde.
Au pied du château, on plonge dans le centre historique, protégé par les vestiges de la ville-fort médiévale. Les ruelles pavées, les maisons à pans de bois et les façades en tuffeau rappellent la richesse passée de ce carrefour commercial ligérien.
Après avoir dégusté une fouace ou une tarte vigneronne, deux spécialités locales, on se rend quai Jeanne d’Arc pour assister au départ du peloton autour de 13 h 25, en direction de Châteauroux.
On poursuit notre promenade au musée du Carroi, installé dans une ancienne maison gothique. On y découvre des statues, des objets médiévaux et un buste en marbre de François Rabelais, l'enfant du pays auteur de Pantagruel et de Gargantua.
Sur les coteaux, les caves troglodytiques racontent une autre facette du territoire. Certaines, comme les Caves Painctes, abritent des fresques murales et des galeries creusées dans la roche calcaire, où l’on déguste les vins rouges de l’appellation Chinon à la lumière tamisée. Un must-do !
À Châteauroux
Blottie le long de l’Indre, Châteauroux dévoile un riche patrimoine historique hérité de son passé médiéval et industriel. Dominée par le château Raoul, ancien fief des princes de Déols, la ville révèle ses trésors au fil des rues du vieux centre. Façades en pierre de taille, hôtels particuliers du XIXe siècle et placettes arborées : on prend plaisir à le photographier.
Très vite, les flèches de l’église Saint-André attirent le regard. Outre son style néogothique et sa silhouette élancée, on y découvre deux tableaux remarquables à l'intérieur. Discrète mais plus ancienne, l’église Notre-Dame de Châteauroux étonne avec sa coupole surmontée d’une statue de la vierge Marie haute de 6 mètres.
À quelques pas, le musée Bertrand, installé dans l’ancienne demeure du général éponyme, expose une collection éclectique allant de l’Égypte antique à l’époque napoléonienne. On y contemple pêle-mêle des bustes, des armes anciennes, des faïences et des objets d’art, dans un cadre raffiné.
Pour prendre un grand bol d’air, on gagne le parc Balsan, ombragé par des arbres centenaires. Autre option, le vaste espace vert de Belle-Isle, où l’on profite des nombreuses activités nautiques proposées sur le lac.
Et pour un repas revigorant, on s’attable en terrasse et on déguste un pâté berrichon, une galette de pommes de terre et une poirat du Berry, une spécialité dont raffolait George Sand.
Et c’est au cœur de cette ville tranquille que les coureurs du Tour de France franchiront la ligne d’arrivée le 13 juillet, sur l’avenue de La Châtre.
D’Ennezat au Mont-Dore
Entre plaines et montagnes, l’étape du 14 juillet s’inscrit dans un décor contrasté, de la Limagne fertile jusqu’aux cimes du Sancy. Le peloton s’élancera depuis Ennezat, village paisible qui abrite une collégiale de style roman et gothique. Bâtie en arkose et pierre noire de Volvic, elle conserve une nef et un transept du XIIᵉ siècle et deux peintures murales classées Monument historique.
En quittant la ville, on traverse Riom, véritable musée à ciel ouvert, avant de contourner Clermont-Ferrand, dominée par la majestueuse cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption.
On y marque une pause pour savourer une truffade ou une potée auvergnate, avant de reprendre la route direction le Mont-Dore, niché à 1 050 m d’altitude. Surplombé par les pentes du puy de Sancy, la plus haute montagne du Massif central, ce village-station abrite de splendides thermes anciens.
On se laisse au pied du Sancy, où le peloton franchira la ligne d’arrivée après une étape courte mais exigeante. À bientôt pour une nouvelle étape !
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