Nantes, Paris et Lyon sont les 3 villes où les appartements en colocation sont les plus recherchés. Par ailleurs, les loyers augmentent de 7 % dans l'Hexagone, atteignant 496 € mensuels en moyenne.
À Nantes, on compte plus de 6 candidats par offre de colocation
À Nantes, Paris et Lyon, l’écart entre le nombre d’offres de colocations et la demande explose. Ainsi, selon une étude menée par Appartager, plate-forme dédiée aux colocataires, à Nantes, il faut compter 6,3 prétendants par offre, tandis qu’à Paris et Lyon, il faut en compter respectivement 5,6 et 5,5. Dans ces villes, une chambre en colocation aura donc toutes les chances de trouver preneur très rapidement. « Retrouver Nantes en tête de ce classement n’est pas une surprise compte tenu du fait que la ville se retrouve régulièrement sur le podium des villes où il fait bon vivre. Rien d’étonnant non plus de retrouver Paris en 2e place du classement », précise la plate-forme. En effet, la capitale accueille le plus grand nombre d’étudiants en France et les loyers restent plus élevés que la moyenne nationale. La 3e place de Lyon s’explique par le fait que la ville attire de plus en plus d’étudiants et que dans certains quartiers les loyers sont très élevés.
À Nantes, les colocations sont presque 2,5 fois plus demandées qu'à Nice. © Appartager
En France, près d’1 colocataire sur 2 est étudiant
Alors qu’au 1er trimestre 2017 le nombre de salariés avait dépassé celui des étudiants, ces derniers sont à nouveau majoritaires puisqu’ils représentent 46 % des colocataires contre 44 % pour les salariés. Pour des raisons financières principalement, la colocation reste donc un mode de vie très plébiscité par les étudiants. Les salariés sont davantage attirés par la colocation pour ne pas vivre seul. Les retraités, quant à eux, ne représentent que 1 % des colocataires, même si ce mode de vie est amené à se développer chez les seniors. Ils sont en effet de plus en plus nombreux à vouloir échapper à la solitude, réduire leurs dépenses de location et bénéficier d’aménagements pratiques et d’espaces plus grands. Notons que les 18-25 ans représentent 57 % des colocataires (+ 2 %), tandis que la part des 26 et 40 ans diminue de 2 %. De leur côté, les plus de 40 ans restent au même niveau que l’année dernière avec 9 % d’utilisateurs.
Louer une chambre en colocation coûterait 30 % moins cher qu’un studio. © Appartager
À Bordeaux, les loyers des colocations en hausse de 5 %
Au 1er trimestre 2018, le loyer moyen d’une chambre en colocation est de 496 €, soit une inflation de 7 % par rapport au 1er trimestre 2017. Les loyers ont nettement augmenté à Bordeaux et à Montpellier, pour atteindre respectivement 463 € (+ 5 %) et 417 € (+ 3 %). En revanche, les loyers sont à la baisse dans certaines villes et régions françaises. C’est le cas en Île-de-France (585 €, - 3 %), à Lyon (499 €, - 2 %) et à Toulouse (389 €, - 4 %). Par ailleurs, on peut constater que les budgets alloués par les colocataires ont augmenté́. En un an, les retraités ont ainsi augmenté leur budget colocation de 11 %, passant de 439 € à 490 €. Dans une moindre mesure, les budgets des salariés et des étudiants ont également augmenté respectivement de 3 % et 7 %. Ainsi, les loyers n’atteignent pas encore le montant des budgets des colocataires. Cependant, l’écart s’est considérablement resserré puisqu’ils sont aujourd’hui à 15 € de différence contre 25 € l’année dernière et 53 € il y a 5 ans.
En Île-de-France, les loyers des colocations sont à la baisse. © Appartager
Vidéo : Les 5 villes les plus recherchées pour une colocation
https://www.youtube.com/watch?v=U_o0zLXSwg8&feature=youtu.be
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