Vélo & Culture : les sites touristiques à ne pas manquer lors du Tour de France 2025 (Auvergne-Rhône-Alpes)

Laetitia Navarra
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Sur ces routes sinueuses, il n’y a pas que les cols à gravir. L’Auvergne-Rhône-Alpes déroule une série d’étapes où se mêlent villages perchés, cités médiévales, musées passionnants et panoramas spectaculaires. En marge du peloton, on prend le temps de les découvrir !

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Les spots à découvrir en Auvergne-Rhône-Alpes pendant le tour de France 2025
Les immanquables à visiter en Auvergne-Rhône-Alpes pendant le TDF 2025 ©Getty Images
Sommaire

De Bollène à Valence

On commence le tour d’Auvergne-Rhône-Alpes à Bollène, où l’on grimpe jusqu’au vieux centre pour admirer la collégiale Saint-Martin et les panoramas qu’elle offre sur la vallée du Rhône. Çà et là, quelques beaux édifices comme l’Hôtel de ville, l’hôtel d’Alauzier et la Maison de la Tour et tour des prisons complètent le tableau de charme de la ville.

Juste à côté, le village troglodyte du Barry conte l’histoire d’un habitat singulier creusé dans la roche. Interdit de visite depuis 2009, il se contemple depuis le château fort qui le domine, dressé sur un éperon rocheux.

En quittant la ville, on longe les vergers de la Drôme provençale, puis on traverse Montélimar. On s'arrête au Palais des Bonbons et du Nougat, qui ravira petits et grands, avant de pousser jusqu’au château des Adhémar, qui domine la ville.

En arrivant à Valence, on flâne sur les quais du Rhône, puis on gagne la Maison des têtes, qui doit son nom à ses sculptures en façade, avant de se reposer au parc Jouvet.

En soirée, on s’attable pour goûter la pogne ou le suisse de Valence, deux spécialités locales, avant d’attendre l’arrivée du Tour de France au boulevard Franklin-Roosevelt.

De Vif à Courchevel

À Vif, on commence par la maison Champollion, dédiée au déchiffreur éponyme de la pierre de Rosette. Dans cette bâtisse familiale, les objets personnels, les reproductions de papyrus et les récits de voyages retracent le parcours du père de l’égyptologie.

On prend ensuite la route vers Vizille pour visiter le château de la Révolution française, ceint d’un parc de 100 hectares, avant de longer l’Isère en direction de la Tarentaise.

À Moûtiers, on s’arrête à la cathédrale Saint-Pierre, puis au musée d’Histoire et d’Archéologie pour mieux comprendre le passé religieux et politique de la vallée.

On attaque enfin la dernière ascension jusqu’à Courchevel 1850, Courch’ pour les intimes, où les chalets de luxe et les forêts de mélèzes côtoient les hôtels étoilés.

On profite de l’air frais en bord de lac au Praz ou d’un panorama sur la Vanoise depuis les crêtes.

D’Albertville à La Plagne

Avant d’entrer dans Albertville, on remonte le temps à la cité médiévale de Conflans, perchée juste au-dessus de la ville. Ses ruelles pavées, ses façades colorées et ses petites places fleuries contrastent avec l’architecture plus récente du centre olympique.

On en profite pour visiter la Maison des Jeux Olympiques d’Hiver, qui retrace l’histoire des JO de 1992 à travers des films d’archives et des objets iconiques. Passionnant !

En quittant Albertville, on suit l’Isère à travers la vallée de la Tarentaise, en passant par Aime, dont la basilique Saint-Martin vaut un détour pour ses fresques romanes et son musée lapidaire.

L’arrivée à La Plagne, station blottie à 2 000 mètres d’altitude, dévoile un paysage ouvert sur le massif du Beaufortain. On la découvre à pied ou à VTT, entre sentiers de crêtes et lacs d’altitude.

De Nantua à Pontarlier

À Nantua, on commence par longer les rives du lac, entouré de falaises calcaires, avant de grimper jusqu’à l’église Saint-Michel. On photographie sans modération les sculptures romanes aussi délicates que de la dentelle, avant d’en pousser les portes, pour découvrir une peinture de Delacroix.

On poursuit cette page de culture au musée de la Résistance et de la Déportation, qui propose une immersion au cœur de la Seconde Guerre mondiale, à travers de nombreux objets, témoignages et reconstitutions.

À Pontarlier, on flâne autour de la porte Saint-Pierre, vestige des anciennes fortifications, puis on visite le musée municipal pour découvrir l’histoire locale et l’importance de l’absinthe, emblème de la ville.

Une halte s’impose d’ailleurs à la distillerie Guy, l’une des dernières encore en activité, qui propose également des dégustations sans alcool.

Pour clore la journée, on s’installe à l’angle de la rue du Docteur Grenier et de la rocade, pour encourager les arrivants du tour de France. À bientôt pour un nouvel épisode du Tour de France !

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