A Lyon, dans le 7e arrondissement, le prix immobilier est en forte hausse !

Les logements se raréfient au nord du 7e arrondissement de Lyon

Il est aujourd’hui largement acquis que le quartier de la Guillotière, entre les quais du Rhône et jusqu’au boulevard des Tchécoslovaques, est l’un des marchés immobiliers les plus prisés de la ville. D’abord parce qu’il se situe à deux pas de la Presqu’Île, à pied ou par le métro D, ensuite, parce qu’il a longtemps véhiculé une image de « petite Croix-Rousse », à l’ambiance village, en particulier dans le quartier Saint-Louis. Sous l’effet de cette attractivité, les ventes se sont tant multipliées ces dernières années que l’offre est bien inférieure à la demande. Les prix immobiliers flambent sur cette partie nord de l’arrondissement, où se situent de nombreux immeubles anciens, voire très anciens. Le prix au m² dans le 7e arrondissement lyonnais est de 5 124 €.

Des prix immobiliers qui ruissellent petit à petit vers le sud

Au plus près du Rhône et donc de la place Bellecour, entre la rue Salomon-Reinach et le cours Gambetta, le prix moyen par m² frôle même les 6 000 €/m². Les acquéreurs sont particulièrement séduits par ce marché entre le cours Gambetta et Jean-Macé, où l’on trouve des immeubles construits entre la fin du XVIIe siècle et les années 70.  La dynamique à la hausse du nord du 7e arrondissement ruisselle petit à petit vers le quartier de Gerland où le prix du m² atteint désormais 5 037 €/m².

Une offre immobilière récente avec du potentiel du côté de Gerland

Pour trouver des prix un peu plus intéressants, il faut donc quitter le nord de l’arrondissement et passer les voies de chemin de fer en direction du sud. Le quartier de Gerland s’est métamorphosé ces quinze dernières années, où les friches industrielles laissent aujourd’hui place aux ZAC et à la construction de centaines de logements. 

Le renouveau du 7e arrondissement a commencé par la livraison de 1 500 logements dans la ZAC du Bon Lait. Il se poursuit, aujourd’hui, un peu plus au sud, dans la ZAC des Girondins. Déjà bien avancée, celle-ci permettra la livraison de près de 3 000 logements d’ici 2027, des commerces, un pôle  tertiaire de 100 000 m² et divers équipements (crèches, écoles...). A terme, ce sont 6 500 nouveaux habitants qui la peupleront. 

Le marché de l’ancien est aujourd’hui animé par la mise en vente de certains de ces logements récents déjà livrés par le passé à des prix un peu plus attractifs que dans le neuf. Comptez environ 5 000 €/m² pour toute la partie nord de Gerland, entre l’avenue Berthelot et la rue André-Bollier.

Les prix immobiliers de Gerland rattrappent déjà ceux du nord

En parallèle des importants programmes neufs, le quartier de Gerland connaît un développement économique d’envergure. Entre l’implantation de sièges sociaux, la construction d’une offre tertiaire considérable, un dernier élément est venu confirmer le potentiel d’avenir du quartier. L’école de commerce Emlyon Business School a annoncé sa volonté d’y construire son nouveau campus qui accueillera 12 000 étudiants à partir de 2023. 

L’annonce a suscité un engouement sans précédent pour l’immobilier du quartier, entre les rues Lortet, Marcel-Mérieux et l’avenue Jean-Jaurès. Un triangle où le prix moyen par m² atteint aujourd’hui 5 800 €/m². Le marché a en effet été dopé par l’appétit d’investisseurs, en quête des petites surfaces qui s’arrachent désormais au prix fort et pariant sur un marché étudiant déjà bien portant dans cet arrondissement doté de l’ENS, de Science Po et de l’université Lyon 3

Au sud et à l’est, les dernières opportunités en termes de prix

Au regard du bouillonnement que connaît le 7e arrondissement, les plus petits budgets souhaitant tout de même s’y installer n’auront d’autres choix que de cibler le sud du quartier de Gerland, du côté de Debourg et de l’avenue Tony-Garnier. Il n’en reste pas moins un bon placement d’avenir, car ce secteur commence lui aussi à prendre de la valeur. 

Parmi les quartiers intéressants, il faut, par exemple, cibler la place des Pavillons qui connaît en ce moment une requalification. Cette dernière va devenir piétonne et végétalisée. S’il est possible de trouver des T3 anciens à partir de 250 000 €, une offre neuve de près de 300 logements doit être livrée à horizon 2022.

Enfin, le quartier Duviver, tout à fait à l’Est près du dynamique 8e arrondissement doit lui aussi être requalifié. Une friche de trois hectares va être exploitée afin de construire près de 300 logements, livrés à partir de 2021 et jusqu’en 2024. Le projet prévoit aussi la plantation d’une centaine d’arbres. Situé à proximité de deux arrêts de tram et non loin du métro Jean-Macé, il n’aura pas de mal à trouver son public.

Source : tous les prix indiqués sont issus de SeLoger.