La fermeture annoncée d’une classe à la rentrée scolaire a entraîné la mobilisation de la population de cette commune du Finistère. Pour attirer des nouvelles familles, la ville de Berrien a décidé de vendre des terrains au prix de 1€.
C’est le Télégramme qui relate l’affaire. Les élus bretons focalisent toute leur attention sur le lotissement communal de Liorz an ti, qui jouxte l’école. La mairie a décidé de mettre en vente des terrains au prix de 1€ m². Elle espère que cela attirera des familles dont les enfants pourront être scolarisés en maternelle et en primaire. Ce défi n’est pas une première en France. Une commune du Calvados, Champ-du-Boult, dans le Pays d’Auge, et une commune du Cantal ont réussi à relever le gant dernièrement, tandis que plus près de Berrien, la commune du Moustoir, dans les Côtes-d’Armor, avait déjà tenté le coup dans les années 80, avec un succès relatif.
Chiffres clés
La ville de Berrien met en vente dix terrains viabilisés à 1€/m² (800 m² en moyenne) contre 9,50 euros habituellement.
Berrien, une ville bretonne pleine d'atouts
La ville de Berrien a largement de quoi séduire ses futurs habitants. Malgré des moyens financiers en chute, la commune dispose d’une salle multifonctions, d’un centre de loisirs, d’une médiathèque-ludothèque, d’une aire de jeux multisports ou encore d’une maison d’assistantes maternelles, qui s’installera, l’an prochain, dans un bâtiment neuf permettant d’accueillir jusqu’à 16 enfants. Les parents se mobilisent, par ailleurs, sur un autre dossier, la sauvegarde de leur classe, en dotant la commune d’une classe sauvage avec des enseignants retraités, pour s’occuper des élèves lésés par la suppression annoncée de la classe.
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