Vélo & Culture : les sites touristiques à ne pas manquer lors du Tour de France 2025 en Nouvelle Aquitaine et Occitanie
Le Tour traverse cette année quelques-uns des plus beaux coins du Sud-Ouest. Pendant que le peloton avale les kilomètres, on prend le temps de s’arrêter. Villes historiques, paysages de montagne, villages discrets : on explore les immanquables de chaque étape !

Toulouse
Contrairement aux coureurs qui se reposent, on profite de cette journée pour explorer en profondeur la Ville rose.
Premier stop, l’immanquable et sublime place du Capitole, ceinte de façades néoclassiques et du théâtre municipal. On pousse les portes de la Salle des Illustres, pour contempler les nombreuses peintures et sculptures qui content l’histoire toulousaine.
On se dirige ensuite vers la basilique Saint‑Sernin, un joyau de l’art roman méridional, dont les vitraux dessinent au sol des tableaux richement colorés.
On gagne le couvent des Jacobins pour profiter d’un moment de quiétude et découvrir le fameux chœur en palmier, véritable prouesse architecturale du XIIIe siècle.
Après avoir savouré un cassoulet et du foie gras sur les quais de la Garonne, il est temps de prendre la route direction Auch.
D’Auch à Hautacam
À Auch, on commence la visite par la cathédrale Sainte-Marie et ses vitraux remarquables, puis on se balade dans les ruelles médiévales jusqu’à l’escalier monumental et la statue de d’Artagnan.
À quelques pas, le musée des Amériques, logé dans un ancien couvent de Jacobins, expose des collections surprenantes d’art précolombien. En quittant la ville, on traverse le piémont pyrénéen jusqu’au col du Soulor.
Accessible en voiture, ce belvédère naturel offre une vue dégagée sur les sommets, et abrite quelques auberges d’altitude où déguster de la tomme de brebis et des myrtilles sauvages.
À l’arrivée, la station d’Hautacam propose des randonnées à pied ou en VTT et de la luge sur rail dans un décor alpin ouvert sur la vallée des Gaves. On marque un stop à Beaucens pour visiter le château en ruine et le Donjon des Aigles, où l’on assiste à des vols de rapaces en plein air.
De Loudenvielle à Peyragudes
À Loudenvielle, on échappe à la chaleur en plongeant dans le lac de Génos aux eaux turquoise. Les amateurs de photo captureront dans leur objectif le reflet des montagnes sur la surface miroitante.
On grimpe ensuite le col de Peyresourde pour admirer l’enchaînement des crêtes, avant d’aborder les derniers lacets vers la station. À Peyragudes, décor d’une scène mythique du film Demain ne meurt jamais, on profite des paysages depuis le Skyvall, la télécabine qui relie la vallée au sommet.
De Pau à Luchon Superbagnères
On commence par se rendre sur la ligne de départ du Tour 2025, sur l’avenue Gaston Lacoste. Après avoir encouragé les coureurs, on prend le temps de visiter le château de Pau, berceau d’Henri IV. L’intérieur abrite des tapisseries flamandes, un mobilier d’époque et offre une vue superbe sur la ville et la chaîne des Pyrénées.
On poursuit par une balade sur le boulevard des Pyrénées, un long balcon végétalisé en bord de falaise, qui relie le château au palais Beaumont.
En fin de journée, on monte à Luchon-Superbagnères en télécabine : là-haut, on découvre un plateau à 1 800 m d’altitude, des sentiers de crêtes et un panorama saisissant sur le pic de la Maladeta.
De Muret à Carcassonne
On fait halte à Muret pour visiter le musée Clément-Ader, consacré au pionnier de l’aviation, né ici en 1841.
On se dirige ensuite vers Carcassonne, où l’on grimpe directement à la Cité médiévale. Classée à l’Unesco, elle charme avec ses remparts doubles, son château comtal et la basilique Saint-Nazaire, chef-d’œuvre de l’art gothique languedocien.
On s’aventure dans les lices, ces couloirs entre les murailles, avant de redescendre vers la Bastide Saint-Louis, un quartier plus discret mais tout aussi riche en patrimoine historique.
Au dîner, on s’attable en terrasse pour savourer un magret de canard, en attendant l’arrivée du peloton prévue sur le boulevard du Commandant Roumens.
De Montpellier au Mont Ventoux
On débute par une balade dans l’Écusson, cœur historique de Montpellier. Les ruelles médiévales et les hôtels particuliers mènent à la place de la Canourgue et à la cathédrale Saint-Pierre, reconnaissable à ses deux énormes piliers gothiques.
Au musée Fabre, on admire des œuvres de la Renaissance à nos jours, avant de rejoindre l’esplanade du Peyrou, pour s’offrir une vue dégagée sur la ville et les Cévennes.
Sur la route vers le mont Ventoux, on traverse les vignobles du Languedoc et les villages perchés du Comtat Venaissin avant d’atteindre Bédoin, porte du Géant de Provence.
L’ascension de cette montagne mythique se fait en voiture, à vélo ou à pied pour les plus aguerris. Au sommet, à 1 910 mètres, on profite d’un panorama qui s’étend jusqu’aux Alpes et à la Méditerranée par temps clair.
Les plus curieux feront un détour par la chapelle Sainte-Croix, vestige du XVIIe siècle, avant d’accueillir les coureurs. À bientôt pour la prochaine étape !
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