Les assurances constituent une partie importante du budget des ménages français. Cependant, pour une même prestation, on peut constater des écarts de prix significatifs en fonction de la région habitée.
Les Bretons dépensent 235 € pour assurer leur logement
Si le prix annuel moyen d'une assurance habitation s’élève en avril 2017 à 287,6 €, de grandes disparités peuvent exister en fonction de la localisation du bien. Ainsi, entre la Corse, région la plus chère, et la Bretagne, la moins chère, on peut noter un écart des tarifs de 75 %, d’après une étude menée par LesFurets.com, comparateur d’assurances.
Top 3 des régions les moins chères pour souscrire une assurance habitation
- Bretagne : 235 €
- Pays de la Loire : 242 €
- Normandie : 269 €
Top 3 des régions les plus chères pour souscrire une assurance habitation
- Corses : 412 €
- Provence-Alpes-Côte d’Azur : 308 €
- Île-de-France : 304 €
Assurance habitation : 182 € à Rennes, 319 € à Marseille
Aux facteurs liés au statut de l’assuré, s’ajoutent des critères géographiques, qui influent directement sur les prix des assurances. Ainsi, dans une zone où les cambriolages et dégradations sont nombreux (grande ville, hameau isolé, etc.), les primes sont plus élevées : les assureurs s’appuient sur les statistiques du Service Ministériel de la Sécurité Intérieure (SMSI). C’est également le cas des secteurs où le risque de catastrophes naturelles est élevé. Ces méthodes de calcul peuvent expliquer pourquoi Paris (331 € dans le 8e arrondissement), Marseille (319 €) et Nice (794 €) sont les grandes villes où les tarifs sont les plus élevés. En revanche, les habitants de Rennes (182 €), Nantes (195 €) et Dijon (208 €) bénéficient des tarifs les plus attractifs de France.
Les locataires payent 232 € contre 350 € pour un propriétaire
Pour calculer le tarif d’une assurance habitation, plusieurs facteurs sont pris en compte par les assureurs : statut de l’assuré, composition du foyer, valeur des éléments à couvrir, type et surface du logement, etc. Ainsi, un propriétaire occupant (350 € en moyenne) ou bailleur, un locataire (232 € en moyenne), un colocataire ou un étudiant n’ont pas les mêmes obligations d’assurance, et donc, par conséquent, pas les mêmes factures à régler. Par ailleurs, selon cette étude, « les risques courus dans une habitation neuve étant différents de ceux que présente un logement plus ancien, les tarifs changent là aussi. » La logique est la même pour les résidences principales et secondaires.
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