Les primo-accédants, qui étaient devenus minoritaires parmi les emprunteurs, sont de retour cet été ! Cependant, si leur pouvoir d’achat immobilier repart à la hausse, ils restent exclus des zones très tendues.
Emprunt immobilier : un montant moyen de 208 000 €
Alors que la part des primo-accédants dans l'ensemble des acheteurs immobiliers avait baissé entre avril et juin (de 44 % à 42,4 %), ils représentent 55 % des transactions au mois de juillet, selon les chiffres du courtier Cafpi. De plus, le pouvoir d’achat immobilier des primo-accédants semble repartir à la hausse, à durée d’emprunt constante. Tandis qu’ils empruntaient 197 893 € sur 236 mois en juin, leur montant moyen d’emprunt s’établit à 208 150 € sur 236 mois en juillet. Les accédants, eux, avec une durée d’emprunt équivalente, ont emprunté en moyenne 214 254 € sur 191 mois en juillet contre 196 304 € le mois dernier. « Tout ceci en leur demandant un effort moindre, en effet, celui-ci atteint près de 4,8 années de revenus, contre 5,7 années un mois plus tôt », précise cette étude.
Pour les primo-accédants, un achat représente près de 5 années de revenus
Cependant, malgré ces chiffres très encourageants pour les primo-accédants, Philippe Taboret, Directeur général adjoint du groupe Cafpi, courtier en crédit immobilier, fait preuve d'un optimisme très mesuré. En effet, selon lui, « cette catégorie [les primo-accédants] est fragile, car elle se voit de plus en plus exclue des grandes villes et des zones tendues à cause de la double hausse des taux et des prix ». Par ailleurs, la hausse des montants des crédits immobiliers a une conséquence directe sur l'effort consenti par les primo-accédants pour emprunter. Ainsi, l'acquisition d'un premier logement représente désormais 4,6 années de revenus contre 4,5 au mois de juin.
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