Périphérique parisien : jusqu’à 135 € d’amende sur la voie de covoiturage

Paul Anthonioz
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Seul à bord sur le périph’ parisien ? Vous pourriez bientôt le payer cher. Depuis ce jeudi 2 mai, la voie réservée au covoiturage est surveillée par des radars nouvelle génération. À la clé : jusqu’à 135 € d’amende.

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Périphérique parisien : jusqu’à 135 € d’amende sur la voie de covoiturage
Jusqu’à 135 € d’amende sur la voie de covoiturage du périphérique parisien (© Getty images)
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Des radars capables de repérer les automobilistes seuls

135 euros. C’est le montant de l’amende à laquelle s'exposent les automobilistes qui roulent seuls sur la voie de gauche du périphérique parisien. La raison ? Cette voie est réservée au covoiturage.

Or, depuis ce vendredi 2 mai, les autorités ont mis en place un système de vidéo-verbalisation. Concrètement ? Ce dispositif prend la forme de 10 radars équipés de caméras à reconnaissance de forme.

Dans le détail, ces radars nouvelle génération sont capables d’identifier avec précision le nombre de personnes présentes dans un véhicule. Et ce, sans photographier les visages des passagers.

Cela dit, la verbalisation n’est pas automatique. Si le radar détecte un véhicule avec un seul occupant, l’image est transmise à un agent de la police municipale. C’est lui qui vérifie l’infraction et décide – ou non – d’envoyer une amende.

Quels véhicules sont autorisés à emprunter cette voie ?

Cette voie de gauche, désormais dédiée au covoiturage, n’est pas une nouveauté. Mise en place en mars dernier dans la foulée des Jeux olympiques de Paris 2024, elle reprend le tracé de l’ancienne voie olympique. 

Qui peut y circuler ? La voie est active du lundi au vendredi : de 7h30 à 10h30 le matin, puis de 16h à 20h en fin de journée. Un tiers du périphérique – entre le quai d’Issy et la porte de Bercy – échappe aux contrôles.

Durant ces plages horaires, seuls les véhicules avec au moins deux passagers peuvent l’emprunter – avec quelques exceptions, comme les transports en commun, les taxis, les véhicules de secours et les personnes à mobilité réduite.

Un levier pour réduire la pollution de l’air

L’objectif ? Encourager le covoiturage et réduire la pollution sur l’une des routes les plus empruntées d’Europe. Chaque jour, le périphérique parisien enregistre près de 1,5 million de déplacements, dont plus de 80 % en autosolisme.

Le 1er octobre dernier, la Ville de Paris avait déjà réduit la vitesse maximale autorisée sur les 35 km du périphérique, passant de 70 à 50 km/h. Des limitations qui suscitent la grogne des automobilistes…

Mais qui semblent porter leurs fruits. Selon Airparif, la pollution de l’air en Île-de-France a chuté de 50 % en 20 ans. La cause ? Une « combinaison de [...] politiques publiques européennes, nationales et locales », d’après l’association.

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