En Île-de-France, les primo-accédants ont en moyenne 33 ans. Ils achètent principalement en périphérie en raison des prix élevés pratiqués dans la capitale. Seuls 15 % d’entre eux achètent encore à Paris.
Île-de-France : les primo-accédants ont 33 ans en moyenne
Selon une étude menée par le Crédit Agricole d'Île-de-France et le Crédit Agricole Brie Picardie, au 1er semestre 2019, les primo-accédants sont âgés en moyenne de 33 ans et empruntent presque 284 000 € sur une durée de 273 mois. Le montant moyen de leur projet immobilier est de 339 060 €. Les primo-accédants représentent 57 % des emprunteurs franciliens et achètent surtout dans l’ancien (à 79 %) et en banlieue parisienne. Les trois départements les plus plébiscités par les nouveaux acquéreurs sont les Hauts-de-Seine, les Yvelines et l'Essonne : seulement 15 % d'entre eux investissent dans Paris, qui arrive donc en 4e place. De leur côté, les secundo-accédants sont âgés en moyenne de 40 ans et empruntent environ 470 000 € sur 220 mois. Ils privilégient la qualité de vie et recherchent des localités où il fait bon vivre, tout en restant connectés à Paris. Les moyens de transport, les espaces verts et les établissements scolaires sont leurs critères prioritaires.
Les primo-accédants n’ont plus les moyens d’acheter à Paris !
Si les primo-accédants n’achètent plus à Paris, c’est tout simplement parce qu’ils n’en ont plus les moyens. Le prix moyen du m² atteint désormais 10 451 € à Paris (+ 6,3 %), selon le baromètre LPI-SeLoger. Les primo-accédants qui peuvent encore y acquérir un bien doivent emprunter plus de 455 000 €. C’est pour cette raison que les primo-accédants ont tendance à se tourner vers les communes situées en périphérie, où les prix sont plus « accessibles », à quelques exceptions près. En effet, à Neuilly-sur-Seine (11 287 € du m²), Levallois-Perret (8 641 € du m²) et Boulogne-Billancourt (8 423 € du m²), les prix sont proches de ceux pratiqués dans la capitale. Les villes les plus accessibles sont logiquement situées en grande couronne, comme Argenteuil (2 964 € du m²) ou Cergy (2 803 € du m²). Mais de « bonnes affaires » peuvent également être réalisées dans certaines communes dynamiques de la petite couronne. C’est le cas d’Aubervilliers (3 236 € du m²), Champigny-sur-Marne (3 430 € du m²), Colombes (4 840 € du m²) ou encore Saint-Denis (3 524 € du m²).
Les prix de vente moyens dépassent désormais les 10 000 € du m² dans 12 arrondissements parisiens sur 20.
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