D'après le réseau Laforêt, le bilan de l'année immobilière 2016 est exceptionnel. Volume des transactions en hausse, augmentation de la part des primo-accédants, découvrez les principaux points à retenir.
Une demande supérieure à l’offre dans toutes les régions
En 2016, la demande, toujours supérieure à l’offre, a progressé de 14 % sur l’ensemble du territoire national : une hausse de 16 % à Paris, de 12 % en Île-de-France et de 13 % en province. La confiance retrouvée des Français, avec des indicateurs économiques en progression, est la principale raison de cette augmentation de la demande. Mais celle-ci est également due à la hausse du pouvoir d’achat immobilier des Français. Au cours des 4 dernières années, avec la correction des prix et le recul des taux d’intérêts, il a progressé de 26 %. Le contexte est donc idéal pour concrétiser un achat immobilier. Par conséquent, le stock des logements est nettement insuffisant, en particulier sur les petites surfaces.
La part des primo-accédants en constante augmentation
Les ventes ont progressé tout au long de l’année 2016, pour finalement terminer en hausse de 12,8 % dans toute la France (13 % à Paris, 11 % en Île-de-France et 13% dans les autres régions). La part des primo-accédants constitue désormais 40 % du volume des transactions alors qu’elle en représentait 36 % l’année précédente… et 24 % en 2012. Une progression qui est donc particulièrement significative. Ainsi, même si les secundo-accédants restent la principale catégorie d’acheteurs, représentant encore 42 % des transactions, leur proportion tend à se réduire sensiblement puisqu’ils pesaient 60 % des volumes de vente en 2012.
Bon à savoir
Les délais de vente se sont raccourcis d’une semaine par rapport à l’an dernier, atteignant 88 jours au niveau national.
Des prix de l'immobilier en hausse sur la quasi-totalité du territoire
Avec la hausse de la demande, les prix ont augmenté de 1,9 % au niveau national : le prix moyen s’élève désormais à 2 821 € le m² (3 322 €/m² pour le Baromètre LPI-Seloger). Cependant, nous pouvons noter des disparités sensibles entre Paris (8 295 € le m²), l’Île-de-France (3 672 € le m²) et les autres régions (1 984 € le m²). Naturellement, la pression est plus forte dans la capitale, la première couronne francilienne et dans les autres grandes métropoles. Globalement, les prix de l’immobilier se sont redressés sur presque tout le territoire, pour revenir à un niveau équivalent à celui de 2010 et supérieur à celui de 2007.
Des marges de négociation au plus bas
En un an, le marché a gagné 1 point sur la marge de négociation. En moyenne, l’écart entre le prix affiché et le prix signé est désormais de -4,80 %. Sans surprise, c’est dans la capitale que cette marge de négociation est la plus réduite (-2,9 %), tandis qu’elle s’élève à -4,5 % en Île-de-France et à -5,2 % en province. Les vendeurs sont donc devenus plus raisonnables, faisant coïncider leurs ambitions avec la demande. Par ailleurs, sur les petites surfaces, où la demande est la plus forte, les transactions sans aucune négociation sont de plus en plus fréquentes. A contrario, c’est pour les achats des grandes maisons et des appartements familiaux que les plus importantes négociations sont observées, le budget global étant plus onéreux.
Une dynamique qui devrait se poursuivre en 2017
Elix RIZKALLAH, Président du réseau Laforêt estime que « la dynamique engagée ne devrait pas s’enrayer en 2017 ». Selon lui, la crainte d’une remontée des taux d’intérêt pourrait même « inciter les attentistes à passer à l’achat au cours du premier semestre de l’année 2017 ».
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