Lofts, ateliers, souplex... la folle envie des biens immobiliers atypiques

Elisabeth Lelogeais 06 juil 2017
Partager sur
FacebookTwitterLinkedin

A coté des maisons carrées ou rectangulaires et des appartements parfaitement distribués, d’autres biens comme les lofts, les ateliers, les anciennes boutiques, les duplex avec terrasses, les souplex… sont plébiscités. Et pas forcément à des prix délirants.

Image
Lofts, ateliers, souplex... la folle envie des biens immobiliers atypiques
Des beaux volumes, de la lumière, des critères qui séduisent les amateurs de biens atypiques. © Espaces Atypiques
Sommaire

Les biens immobiliers atypiques ont la cote !

Marre des surfaces rectilignes tirées au cordeau, envie de volume à organiser, d’espace original, de lumière, d’ouverture sur l’extérieur, bref, un besoin d’habiter autrement, dans un toit original, atypique qui ait une âme dès le premier coup d’œil. Une étude, menée sur près de 300 biens à vendre par le réseau immobilier Espaces Atypiques, montre que les anciens lieux industriels et commerciaux type loft ou atelier sont les premiers biens considérés comme espaces atypiques (33 %). Mais pas que !  En effet, les appartements équipées de terrasses viennent en seconde position ( 31 %), suivis par les maisons contemporaines d’architecte (21 %). La surface moyenne est plus grande que celle des biens classiques : si  plus de 60 % des biens font entre 50 et 150 m², 40 % affichent une superficie de 150 à 300 m² et plus.

Julien Haussy, Fondateur et dirigeant d’Espaces Atypiques

« Le bien atypique l’est par sa configuration et le potentiel qu’il représente en volume, aménagement, créativité. Et celui qui va l’acheter va avoir un coup de cœur pour ce bien qu’il va configurer à son image ».

De 200 000 € à 2 M € pour un bien atypique

C’est une clientèle avertie qui en est à son second achat (78 % ) et qui déménage sur un coup de cœur ou pour disposer d’un espace plus généreux (24 %). La moyenne des acquéreurs du réseau est de 43 ans avec un cœur de cible situé entre 30 et 50 ans. Le profil socio-professionnel est conforme au cliché « établi » : CSP + et professions intellectuelles, chefs d’entreprises, professions libérales à 69 %. Mais nul besoin d’être milliardaire pour acheter un bien original. Partout en France, il existe des petites surfaces comme d’anciens bâtiments d’usine, des garages… à transformer et pouvant s’acquérir à partir de 200 000 €, parfois moins d'après l’état du bien et la région. Selon le réseau, les biens à moins de 300 000 € représentent 1/5e de l’offre. A l’inverse, les prix peuvent grimper fortement selon les critères d’emplacement, de surface, d’état de la structure. Le prix moyen donné par le réseau reste néanmoins deux fois et demi plus élevé que la moyenne nationale en raison de l’implantation urbaine des agences et du profil des acquéreurs.

Bon à savoir

Pour un bien immobilier atypique, comptez 563 000 € en moyenne vs 220 000 € en bien classique.

Cet article vous a été utile ?

Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)

Partager sur
FacebookTwitterLinkedin
Plus de conseils
Ces articles peuvent vous intéresser
A la une !
Image
A Paris, le marché de la location est particulièrement tendu et les loyers ne cessent d'augmenter malgré les mesures de plafonnement. © Eva-Katalin - Getty images
France
Une enquête menée par SeLoger confirme la détérioration du marché locatif en 2023. Affecté d’abord par la hausse des taux d’intérêt qui maintient les ménages en situation de location, le marché subit...
Image
Le calcul de la taxe foncière, jugé inégalitaire, pourrait évoluer. © skynesher - Getty Images
France
Dans un rapport, la Cour des comptes préconise de changer le mode de calcul de la taxe foncière. L’objectif ? Que les ménages au patrimoine important contribuent davantage. L’essentiel à retenir sur...