Atelier d’artiste : un espace atypique pour acquéreur « bohème »

Elisabeth Lelogeais 20 déc 2014
Partager sur
FacebookTwitterLinkedin

En rez-de-chaussée ou en dernier étage, les ateliers d’artistes valent aujourd’hui un pont d’or s’ils sont baignés de lumière et offrent de beaux volumes.

Image
Atelier d’artiste : un espace atypique pour acquéreur « bohème »
Les lofts sont surtout présents là où se concentraient, au siècle dernier, les imprimeries, les garages et les petits ateliers d’artisans.
Sommaire

L’atelier d’artiste. Rien que le mot fait rêver et entrer dans l’univers des artistes de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle. Bourdelle ou Rodin pour les sculpteurs les plus connus, Delacroix, Pissarro ou Gauguin pour les peintres ont investi de grands ateliers dans Paris. Ce rêve d’habiter des lieux illustres a du mal à se réaliser, les sites étant soit restés dans le giron de la famille, soit devenus des musées. Mais des occasions d’acheter d’anciens ateliers ayant appartenu à d’illustres inconnus peuvent se présenter.

Atelier de sculpteur ou de peintre, quelles différences ?

Selon la nature du travail de l’artiste, l’emplacement à l’intérieur de l’immeuble ou du lotissement est différent :

  • L’atelier de sculpteur se trouve en rez-de-chaussée d’un immeuble, d’une cour ou d’une impasse. La raison en est très simple : il était plus facile d’amener l’argile, le plâtre et l’eau en bas des immeubles plutôt qu’au dernier étage. De même, pour transporter les grandes sculptures, l’atelier en rez-de-chaussée évitait les escaliers rudimentaires sur plusieurs étages.
  • A l’inverse du sculpteur, le peintre recherche la lumière des derniers étages, en particulier l’exposition au nord qui offre une lumière constante tout au long des saisons.

Le volume et la lumière sont  les éléments qui font le prix

Un rez-de-chaussée avec de grandes baies ou des puits de lumière vaut davantage qu’un rez-de-chaussée quelconque et sombre. Un dernier étage baigné de lumière s’apprécie également plus, même sans ascenseur, qu’un bien atypique ».

Martine Kuperfils, directrice du groupe Junot Investissement

En rez-de-chaussée ou en dernier étage, chacun de ces biens développe des caractéristiques propres. En rez-de-chaussée, plus sombre avec moins de verrières mais des puits de lumière et surtout un environnement privilégié, l’atelier donne le plus souvent sur une petite cour pavée, à l’abri des regards et du bruit de la ville. A l’opposé, en dernier étage, l’atelier de peintre est inondé de lumière par le biais de grandes verrières. L’atelier se situe en général au nord, mais parfois il peut arriver qu’il soit traversant, ce qui lui apporte une luminosité incomparable.

Les points clés à retenir

  • Les biens atypiques épousent le marché du quartier avec un plus compte tenu de particularités propres à ce type de biens.
  • Le volume de 4 à 5 m sous plafond fait rêver. Le chauffer ramène à la dure réalité et à ses lourdes factures. Sauf si la verrière affiche un double vitrage.
Vous avez un projet d'achat immobilier ?
Cet article vous a été utile ?

Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)

Partager sur
FacebookTwitterLinkedin
Ces articles peuvent vous intéresser
A la une !
Image
Sonder le voisinage peut vous aider à prendre une décision concernant votre projet immobilier. © MixMedia - Getty Images
Acheter
Vous avez certainement déjà entendu parler de l’importance de sonder le voisinage avant d’acheter un logement. Il est vrai que vos potentiels futurs voisin pourront vous renseigner sur de nombreux...