Alors que le feu se propageait chez lui, un locataire a pu échapper à un destin funeste grâce à son détecteur de fumée.
Certains d'entre-nous peuvent imaginer qu’il s’agit d’un gadget ou d’un excès normatif instauré par la loi Alur. La réalité dément leur scepticisme. Les détecteurs de fumée, dont tous les foyers devront être équipés avant le 8 mars prochain, sauvent déjà des vies. Le Parisien évoque ainsi le cas d’un locataire d'un appartement situé dans les combles d'un petit immeuble de la rue Saint-Gilles, à Etampes. Ce dernier n’a dû son salut qu’au détecteur de fumée qui se trouvait dans le logement, confie Franck Marlin, député-maire (UMP) d’Etampes.
Installer les détecteurs de fumée dans les chambres
L'homme dormait lorsque le feu a pris, au niveau du radiateur électrique derrière les cloisons. Le détecteur s’est déclenché pour l’informer que le feu se répandait dangereusement. Sans cette alerte, il aurait certainement été intoxiqué par les fumées. Il est donc utile de rappeler que ces précieux appareils doivent être disposés de préférence dans les chambres à coucher, comme le rappelait récemment la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF). Le locataire est actuellement relogé dans un hôtel de la ville, le temps de trouver une solution de remplacement.
Bon à savoir
La loi Alur (accès au logement et urbanisme rénové) impose que toutes les habitations soient équipées d'un détecteur avertisseur autonome de fumées, au plus tard le 8 mars. La raison est sécuritaire. Chaque année en France, 300 personnes meurent asphyxiées par les fumées d'un incendie, les deux tiers au cours de leur sommeil.
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