À Vannes, le centre-ville et les abords du port sont très prisés !
Victime de son succès, Vannes voit son marché immobilier soumis à une forte pression. Dans la préfecture du Morbihan, les biens à vendre manquent cruellement à l’appel alors même que la demande n’en finit pas d’augmenter et si c’est désormais Vannes in extenso qui est recherchée, certains secteurs de la Cité des Vénètes le sont plus encore.
Immobilier : une demande qui s’étend à tout Vannes
S’il est une ville qui se trouve actuellement (et depuis plusieurs mois déjà !) au centre de l'attention des candidats à l’achat ou à la location, c’est incontestablement Vannes. « Outre son attrait économique qui fait que Vannes est prisée par les investisseurs, c’est une ville à taille humaine qui offre une bonne qualité de vie » explique Romain Nicolas, de l’agence vannetaise Stéphane Plaza Immobilier. Bien qu’il ait débuté avant la crise sanitaire, force est d’ailleurs de constater qu’à Vannes, le processus d'extra régionalisation de la demande s'est incontestablement accéléré avec le confinement. Si les Morbihannais et, plus globalement, les Bretons, sont nombreux à prospecter le marché de l’immobilier vannetais, ils ont été rejoint par des retraités « made in Bretagne » qui rentrent au pays, des migrants climatiques qui fuient les étés caniculaires et des Parisiens, lesquels ne sont plus qu’à 2h30 en train de la Cité des Vénètes. L’intérêt croissant que suscite Vannes fait toutefois que les biens disponibles à la vente se font rares. « Contrairement à ce qui se passait en 2014-2015, il y a actuellement très peu de biens sur le marché. Celui-ci s’étant tendu, il est devenu difficile d’acheter sur Vannes d’autant que bon nombre de propriétaires vannetais, craignant d’avoir des difficultés pour racheter, hésitent à mettre en vente leur logement » constate Romain Nicolas et c’est donc logiquement que la tension qui caractérise le marché vannetais contraint des acquéreurs (qui ne négocient quasiment plus !) à élargir leur recherche à l’ensemble de la préfecture du Morbihan pour espérer y dénicher la perle rare !
Le prix au m² à Vannes progresse de 14,5 % sur 1 an pour atteindre 3 273 € (Source : Baromètre LPI-SeLoger).
L’attrait indéfectible de l’hyper-centre de Vannes
Si le déséquilibre entre une demande renforcée et une offre insuffisante fait se diffuser l’attractivité de Vannes dans toute la ville, certains quartiers restent tout de même restent ultra recherchés. « Traditionnellement, les secteurs les plus prisés se trouvent près du port de Vannes et sur les rives droite et gauche de la Rabine. La demande y est très forte mais ce marché étant pénurique, les prix s’y sont envolés et les primo-accédants rencontrent des difficultés pour y acheter un bien. Aujourd’hui, dans ces quartiers, un T2 se vend entre 140 000 et 150 000 € » indique Romain Nicolas, de l’agence Stéphane Plaza Immobilier, à Vannes. « Le centre-ville, derrière les anciens remparts, reste ultra prisé, tout comme les alentours immédiats du port. Enfin, la rive droite (quartier Albert 1er) et la rive gauche (quartier de La Garenne) sont aussi très demandées, notamment par les amateurs de maisons des années 30 ». Situé à l’extérieur de la ville, le quartier du Vincin ne manque pas non plus d'aficionados.
Quartier par quartier, les prix des logements à Vannes
Quartier | Prix/m² |
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Ouest Péri-centre-ville | 3 449 € |
Le Pargo-La Mare-Bois de Vincin | 3 404 € |
Bernus-Kergupt-Keruzen-Campen | 3 541 € |
Zone industrielle du Prat | 3 311 € |
Zone rurale Nord-Ouest | 3 200 € |
Source : SeLoger
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