Depuis le 1er mars, le site Airbnb collecte, comme les hôtels, la taxe de séjour à Paris. Une attitude saluée par, Bruno Julliard, premier adjoint à la Maire de Paris
Depuis des mois, entre le site de location d’appartements et la mairie de Paris, les piques se multiplient. Accusé de concurrence déloyale par les hôtels, Bas du formulairele site américain Airbnb a déclaré vouloir « coopérer » avec la ville et les autorités. Créé en 2008, Airbnb suscite la colère légitime des hôteliers parce qu’il n’est pas assujetti à la taxe de séjour. Par ailleurs, le site est soupçonné de favoriser les locations courtes non déclarées par les propriétaires. Les logements mis en location à Paris échapperaient ainsi au marché locatif alors que de nombreuses personnes sont à la recherche d’un bien à louer.
Paris est la ville la plus représentée sur Airbnb
Le désir de coopération d’Airbnb n’est pas innocent : « Paris est la ville numéro 1 pour notre site, avec 40 000 logements proposés et 1,8 million de personnes qui y ont séjourné », s'est réjoui Brian Chesky, 33 ans, cofondateur du site, de passage à Paris. « Et la plupart ne seraient pas venus sans la solution Airbnb. Nous sommes très fiers du travail fait car Paris comptait 50 logements il y a 5 ans ». Brian Chesky a bien pris acte de l’extension, par le Conseil de Paris, de la taxe de séjour aux meublés et chambres d'hôtes, garantissant une concurrence ainsi plus équitable. Interrogé, le jeune dirigeant veut que les hôtes respectent bien les lois locales et les régulations. A suivre.
Paris, 1ère destination touristique sur Airbnb http://t.co/exxvwKU7H3 cc @bchesky @BrunoJulliard pic.twitter.com/iMvFaryQTV
— Paris (@Paris) February 26, 2015
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