Immobilier : les acquéreurs à la conquête de Brest !

Xavier Beaunieux 20 avr 2021
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Depuis l’Acte 1 du confinement, le marché de l’immobilier brestois n’en finit pas d’accélérer. Dans la Cité du Ponant, alors que les rares biens proposés à la vente sont plus convoités que jamais et que la concurrence fait rage entre acquéreurs, les prix - s’ils demeurent abordables pour une ville de la dimension de Brest - augmentent rapidement.

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Immobilier : les acquéreurs à la conquête de Brest !
Depuis le confinement, le marché de l'immobilier brestois a gagné en attractivité. ©Adri1
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L’offre se contracte sur le marché de l’immobilier brestois

À l’heure du réchauffement climatique, le crachin breton a la cote ! A l’instar de la toute proche Normandie moquée, elle aussi, pour son climat pluvieux et ses températures parfois frisquettes, la Bretagne pourrait bien, d’ici quelques années, devenir un véritable îlot de fraîcheur, capitalisant ainsi sur cela même que d’aucuns lui reprochent parfois… Quelle ironie ! Pour l’heure, force est de reconnaître que la Bretagne n’attire pas que des réfugiés climatiques. Sur Brest, notamment, la demande immobilière s’est considérablement élargie. Brestois, Finistériens et Bretons ne sont ainsi plus les seuls à chercher à acheter dans la Cité du Ponant. Que ce soit pour y investir dans le locatif mais aussi pour y vivre, les candidats à l’achat - de tous horizons - sont nombreux à prospecter un marché immobilier brestois qui n’aura jamais été aussi tendu.

En effet, comme le fait remarquer Julie Le Roux, agent immobilier, à Brest, « les primo accédants viennent principalement du bassin brestois mais les investisseurs sont de plus nombreux à venir de loin : des régions nantaise, bordelaise et parisienne. notamment ». Or, les stocks de logements n’étant pas extensibles, beaucoup de propriétaires brestois préfèrent renoncer à vendre car ils redoutent - dans un contexte de forte tension du marché - d’éprouver des difficultés pour se reloger. Le hic, c’est qu’en agissant de la sorte, ces mêmes propriétaires entretiennent précisément - bien qu’à leurs corps défendant - la pénurie qui frappe le marché de l’immobilier dans le chef-lieu du Finistère.

Selon nos données, en 1 an, l’offre recule ainsi de 42 % (Source : SeLoger).

Coup de chaud sur le prix de l’immobilier brestois

L’attractivité croissante de la Bretagne, en général et de la Cité du Ponant, en particulier, fait qu'alors que les délais de vente se réduisent et que les marges de négociation rétrécissent, les prix des logements brestois s’orientent à la hausse. Selon les chiffres que nous avons relevés, le prix au m² à Brest augmente ainsi de 17 % sur 1 an pour atteindre 2 135 €. « Les prix brestois restent toutefois attractifs pour une métropole » constate Julie Le Roux. « Le  Triangle d’Or , c’est-à-dire le centre-ville et le quartier de Siam sont très recherchés, tout comme le sont, rive gauche, les quartiers Saint-Marc et Le Guelmeur ». Enfin, en termes de prix de vente, il est à noter que « le Triangle d’Or » se situe dans la fourchette haute et le quartier de Bellevue dans la fourchette basse ».

Quartier par quartier, les prix immobiliers à Brest

Quartier Prix au m²
Centre-ville 2 006 €
Saint-Marc 1 965 €
Quatre-Moulins 1 841 €
Saint-Pierre 1 836 €
Bellevue 1 478 €
Lambézellec 1 948 €
Europe 1 701 €

Source : SeLoger

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