« L’immobilier à Clermont-Ferrand demeure une valeur sûre »
Bassin d’emploi dynamique et logements à des prix abordables, Clermont-Ferrand, la préfecture du Puy-de-Dôme, ne manque pas d’atouts. Patrick Pithon, Directeur de l’agence Côté Particuliers, décrypte pour nous le marché immobilier clermontois.
Quels sont les quartiers les plus demandés pour acheter une maison ou un appartement ?
Sans hésitation, le centre de la ville de l’agglomération de Clermont-Ferrand. Cela inclut l’hypercentre historique, sa partie plus moderne ainsi que le secteur de la gare. Ce quartier est vraiment idéal pour tous ceux qui apprécient d’être au cœur de la ville. Il permet en effet de profiter de toutes les commodités (écoles, commerces, transports) et d’accéder facilement aux autres quartiers de la commune. La petite couronne de Clermont-Ferrand connaît également un franc succès parmi les acheteurs et les investisseurs. C’est le cas, par exemple, de la petite ville de Chamalières, particulièrement appréciée des cadres et des familles.
Quels sont les secteurs les plus prisés de Clermont-Ferrand pour les investissements locatifs ?
Les investisseurs qui souhaitent louer leur bien s’intéressent en premier lieu aux secteurs bien desservis par les transports en commun. Un bien qui permet d’accéder facilement au tramway ou aux lignes de bus se louera nécessairement bien plus rapidement. Le loyer sera aussi probablement plus important que pour un bien équivalent dans un secteur plus enclavé. Le second critère est la proximité des facultés et des grandes écoles. Clermont-Ferrand est une ville universitaire et le marché de la location sur ce secteur se porte bien.
« Le centre-ville de Clermont-Ferrand est le quartier le plus prisé des acheteurs »
Patrick Pithon, directeur de l’agence Côté Particuliers à Clermont-Ferrand
Quel est l’écart type entre une maison avec rafraîchissement et une maison plus moderne avec extérieur et jardin ?
Pour une maison de 100-120 m² nécessitant un rafraîchissement, voire des travaux plus considérables, il faut compter entre 170 000 et 230 000 € environ. Si le bien ne requiert aucune rénovation ou aucun aménagement important, il se vendra probablement au-delà de 330 000 €. Les prix peuvent évidemment grimper considérablement en fonction du quartier, du standing ou encore de la superficie extérieure du bien.
Pouvez-vous nous donner le prix moyen d’un appartement 4 pièces avec et sans rénovation ?
Pour les appartements, il faut compter entre 100 et 300 €/m² de moins que pour une maison selon le quartier et le standing. Par conséquent, un bien de 100-120 m² parfaitement situé, avec terrasse, balcon et/ou vue dégagée, ne nécessitant aucuns travaux, devrait se vendre aux alentours de 280 000 €. Il est cependant possible de trouver des 4 pièces à partir de 180 000 €, à condition d’être prêt à faire quelques rénovations et aménagements.
Le prix au m² à Clermont-Ferrand est, en moyenne, de 1 900 €.
Pensez-vous que le développement du télétravail va attirer des acquéreurs d’autres régions ou répartir différemment les zones de recherches ?
Il est envisageable que la généralisation du télétravail modifie les critères de recherche et attire de nouveaux acheteurs sur notre marché. Cependant, pour le moment cette évolution reste modérée. Peut-être cela s’explique par la localisation de la région Auvergne, qui peut parfois paraître moins accessible que d’autres régions de France.
L’immobilier sera-t-il, selon vous, plus que jamais en cette période, une valeur refuge ?
L’investissement dans la pierre est et restera intéressant sur le long terme. Contrairement aux investissements financiers, en bourse, par exemple, le prix de l’immobilier est amené à évoluer positivement sur le long, voire le très long terme. En temps de crise, alors que les incertitudes sont nombreuses, cela rassure évidemment les acheteurs et les investisseurs.
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