Avant/après : Une maison bretonne des années 60 remise au goût du jour !
Une maison bretonne des années 60 transformée en spacieuse maison contemporaine, voilà l’un des projets de rénovation entrepris grâce à Simon Jézéquel, fondateur du site Archibien.
SeLoger. Quels étaient les objectifs principaux de cette rénovation ? Etait-ce pour améliorer le confort, l’esthétique ?
Simon Jézéquel. Cette maison, qui se situe sur la côte d’Emeraude, face à la mer, est une maison de vacances appartenant à un couple qui y accueille souvent ses enfants et petits-enfants. Elle a été construite dans les années 1960 et n’avait jamais été rénovée depuis. Elle manquait un peu de modernité, ainsi que de luminosité car elle était très cloisonnée et nécessitait donc d’être remise au goût du jour et d’être éclairée. Les combles étaient assez grands mais pas vraiment habitables en l’état, on pouvait y placer simplement quelques matelas et la trappe d’accès était assez dangereuse. Le couple voulait donc avant tout que ses enfants et petits-enfants aient plaisir à venir séjourner dans leur maison de famille, en réinventant ce lieu de vie pour les années à venir.
Quel a été le plus gros du travail ?
S.J. La maison a nécessité plusieurs gros travaux, à commencer par la reprise de la toiture qui s’est imposée. Les balcons étaient rongés par le sel marin et commençaient à tomber, il a donc fallu les scier pour les retirer. Il a fallu également retravailler l’esthétique néo-breton de la façade, pour y apporter un cachet plus contemporain. Enfin, un puit de lumière a été créé pour éclairer le palier de l’étage et la maison a perdu sa véranda qui était mal isolée et finalement assez peu utilisée. En retirant cette véranda, la maison a d’abord perdu 8 à 10 m², mais cet espace a finalement été récupéré grâce à l’aménagement du rez-de-chaussée qui a été décloisonné, et bien évidemment en aménageant les combles, puisque l’architecte a réhaussé la toiture d’environ 20 cm, ce qui a permis d’augmenter le volume et l’espace à vivre. Il s’agissait donc d’une transformation en profondeur.
Bon à savoir
Les rénovations de cette maison ont nécessité environ 10 mois de travaux.
Quelles ont été les difficultés rencontrées ?
S.J. Il n’y a pas eu de réelles difficultés sur ce projet, mais je dirais que la principale surprise a été la réfection de la toiture qui n’était pas prévue au départ. L’architecte a découvert durant le chantier que la toiture était à refaire et il l’a donc préconisé aux clients qui l’ont accepté, dans une visée de confort à long terme.
Le budget et les délais ont-ils été respectés ?
S.J. Contre toute attente, il n’y a eu qu’un dépassement de budget à cause de la réfection de la toiture qui n’était pas prévu au départ. Mais grâce au travail de l’architecte, les clients ont pu économiser sur d’autres postes de dépenses, et c’est d’ailleurs le rôle de l’architecte de suggérer, d’accompagner, de proposer des solutions, en sachant qu’en définitive cela reste toujours au client de trancher sur les solutions et l’économie de projet.
Bon à savoir
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Le rôle de l’architecte est donc capital dans ce genre de projet ?
S.J. Tout à fait. Dans l’absolu, l’architecte permet de réaliser des économies dans le sens où les honoraires qu’on lui verse pour le temps de travail qu’il effectue sur un projet sont retrouvées dans les économies qu’il fait réaliser à son client sur les solutions proposées. De plus, l’appel d’offres aux entreprises est un travail considérable dans un projet : les architectes peuvent demander plusieurs dizaines de devis avant de trouver le bon entrepreneur, car certains ne répondent pas et que d’autres facturent 30 % au-dessus des prix du marché. On peut donc facilement passer 3 mois sur un appel d’offres et c’est un temps monstrueux que l’architecte fait économiser à ses clients.
Avez-vous des projets similaires, en Bretagne ou ailleurs ?
S.J. Oui nous avons beaucoup de projets de rénovation et de constructions neuves en cours un peu partout en France, mais aussi des projets professionnels, dont une laiterie Porte de la Chapelle à Paris, une salle de réunion high-tech à la Station F, mais aussi des aménagements de bureaux, de restaurants, de boutiques… Nous répondons à des projets aux quatre coins de la France, et travaillons avec des agences d’architecture locales au national, même dans les endroits les plus reculés !
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